• Le tourisme de la course à pied au Kenya

  • Jul 16 2024
  • Duración: 3 m
  • Podcast

Le tourisme de la course à pied au Kenya  Por  arte de portada

Le tourisme de la course à pied au Kenya

  • Resumen

  • S’entrainer avec les plus grands coureurs du monde aux côtés de champions olympiques, c’est possible. Au Kenya, le tourisme de la course à pied est un marché en pleine expansion. Chaque année, des centaines d’amateurs ou de professionnels venus du monde entier se rendent à Iten, une petite ville perchée à 2 400m d’altitude dans la vallée du Rift. Iten est le berceau des champions.

    En bord de route, Timothy s’accroche à un groupe de coureurs kényans. Dans quelques semaines, ce kinésithérapeute français courra le marathon de Saint-Malo. Aujourd’hui, il s’entraîne sur les mêmes chemins que le champion olympique Eliud Kipchoge. « C’était un choix de venir là, peu importe le prix à payer, raconte cet athlète amateur qui a déboursé environ 2 000 euros pour un séjour de trois semaines à Iten. Je voulais voir ce que c'était de m’entrainer avec les meilleurs. »

    « C’est très, très dur, confie Timothy. Il y a une petite phase d’acclimatation d’une semaine. Même sur des footings assez lents, j’étais très essoufflé. Mais les entrainements avec les Kenyans sont au-delà de ce qu’on peut penser. Tout le monde s’entraine dur, donc on ne parle pas spécialement. On ne se sent pas le tocard du groupe, mais on reçoit une belle leçon d’humilité. »

    Un marché « rentable »

    C’est chez Run’Ix que Timothy a décidé de poser ses valises. Run’Ix propose un centre d’entraînement pour tous, sur la terre des champions. « On accueille principalement des touristes qui viennent du monde entier, explique Romain Gillig son co-fondateur. On offre un hébergement dédié à la course à pied avec la chambre, quatre repas par jour, le nettoyage du linge, des équipements pour la récupération : des bottes de pressothérapie, des pistolets de massages. On a également une salle de fitness équipée avec des vélos, et on propose aussi des massages. »

    « Il y a un marché du coureur à Iten, confirme Romain Gillig, venu pour la première fois dans la vallée du Rift en 2017. Beaucoup de centres d’entrainement ont depuis ouvert, des marques se sont implantées pour leurs athlètes. C’est rentable. »

    Le tourisme de la course à pied : une opportunité professionnelle

    Aujourd’hui Run’Ix emploie douze salariés. Certains sont issus du monde de la course, comme Jacob, aujourd’hui masseur. Comme beaucoup de jeunes coureurs, il est venu à Iten en espérant être repéré. Mais le succès n’a pas été au rendez-vous.

    Le développement du tourisme lui offre une opportunité professionnelle. « C’est bien. Je ne dis pas que c’est mieux que de courir mais c’est bien parce que la vie était tellement dure, raconte-t-il. A cette époque, personne ne me soutenait. Je devais courir et subvenir à mes besoins. Heureusement j’ai appris le massage et ma vie s’est améliorée. »

    « J’ai commencé à courir en 2011 et j’ai arrêté en 2016. Maintenant je peux payer le loyer, acheter de la nourriture, je peux tout payer. C’est mieux maintenant. »

    Iten abrite plus de 5000 athlètes. Moins d’une trentaine connaîtront une carrière professionnelle. Ils seront encore moins nombreux à remporter des courses majeures.

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