• Perchoir, gouvernement, Premier ministre... Manuel Bompard est l'invité du 16 juillet 2024
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  • Une semaine après, à quand le Premier ministre ? - Olivier Faure est l'invité des 4V du 15 juillet 2024
    Jul 15 2024

    Il y a tout juste une semaine, se jouaient les législatives anticipées. Et le scénario se répète… Aucune majorité ne se dégage clairement. Si le Rassemblement National arrivait en tête au premier tour, c’est finalement le bloc de gauche sous l’égide du Nouveau Front Populaire qui prend la main et revendique Matignon depuis. Pas un nom n’a encore été soufflé à Emmanuel Macron pour prendre la relève de Gabriel Attal. Difficile de trancher sur celui ou celle qui pourrait assurer le poste le plus convoité du moment, celui de Premier ministre. « Ça prend du temps […] des candidatures ont été examinées les unes après les autres. Aucune jusqu’ici n’a fait consensus et c’est normal, c’est la règle du jeu. Nous allons prendre le temps » rassure Olivier Faure, Premier secrétaire du Parti Socialiste. Un nom à cependant fuité et retenu l’attention de l’opinion publique : celui d’Huguette Bello, patronne du conseil régional de la Réunion, à laquelle s’oppose le PS et les Écologistes. Du côté des Insoumis, ce blocage ne passe pas. Ces derniers accusent ces alliés de « conforter le coup de force du président de la République qui refuse de reconnaître le résultat des élections ». Pour Olivier Faure, ce n’est qu’une question de temps avant de trouver celui ou celle qui mettra tout le monde d’accord afin « d’engager le changement ». Tous attendent les élections du 18 juillet pour reconduire ou non Yaël Braun-Pivet, à la présidence de l’Assemblée nationale.

    Gouvernement : une autre majorité est-elle possible ?

    En attendant le nom de celui où celle susceptible d’occuper Matignon, chacun y va de ses prévisions. Plusieurs personnalités de gauche ont déjà défrayé la chronique à l’instar de Martine Aubry qui aurait les faveurs du Parti Socialiste. « C’est un nom qui a été évoqué. Martine Aubry a été consultée. Elle ne souhaite pas reprendre du service à ce niveau-là » explique Olivier Faure sur le plateau des 4 vérités. Parmi les candidats favoris, objets des négociations, Olivier Faure est largement soutenu par le PS. Peut-il parvenir à rassembler la gauche autour de son nom ? « Il y a eu d’autres propositions qui ont été faites. Et jusqu’ici […] les Insoumis n’ont souhaité aucun socialiste. La question qui est posée est comment est-ce qu’on trouve. Ça suppose que personne n’ait le sentiment de se trahir […] le NFP ce n’est pas exclusivement un quarteron de partis. C’est aussi des gens qui nous ont accompagné […] il y a là un vivier gigantesque avec des personnalités très fortes qui peuvent nous emmener vers la possibilité de gouverner » défend le Premier secrétaire du PS.

    Ce jeudi 18 juillet 2024, Yaël Braun-Pivet s’apprête à remettre son titre de présidente de l’Assemblée nationale en jeu. C’est la première étape importante qui devrait donner une tendance. Si le bloc de gauche n’a pas encore soumis de candidat, leur consigne est claire : « Nous ne soutiendrons pas la présidente sortante ». En effet, les rumeurs selon lesquelles Yaël Braun-Pivet serait en train de nouer un accord avec le Rassemblement National sont prises très au sérieux par la gauche qui désapprouve purement et simplement cette stratégie. Pourtant, la principale concernée a démenti tout accord avec le RN. Ce qui ne semble pas franchement convaincre Olivier Faure qui accuse la présidente sortante de semer le trouble en jouant sur les ambiguïtés politiques. Une autre hypothèse se dessine avec une coalition autour d’un bloc central composé de députés LR et de députés socialistes. Pour Olivier Faure, il ne subsiste qu’une seule option en vertu des règles du jeu politique : celle « d’appeler le bloc qui est arrivé en tête ». D’autres personnalités politiques, à l'instar de Dominique de Villepin, qui martèle les consignes. « Ça suppose d’abord de se tourner vers le NFP […] et laisser la gauche gouverner. C’est ça qui devrait être le réflexe premier du Président de la République » poursuit notre invité sans nuance. Ce dernier appelle le chef d’État à ne pas mêler leurs voix à celle du Rassemblement National.

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  • Quels projets pour le Rassemblement national après sa défaite aux législatives ? Philippe Ballard est l’invité du 13 juillet 2024
    Jul 13 2024

    Six jours après les législatives, la France se cherche une coalition pour reprendre les rênes du pays. À l’aune des résultats de ces élections, la perspective d’une majorité absolue pour le Rassemblement national s’est trouvée écartée par les électeurs. Malgré ses espoirs et ses certitudes, le parti a récolté 143 sièges, bien loin des 289 nécessaires pour obtenir la majorité absolue. Dans cette composition, il se retrouve donc spectateur. « Spectateur d’un triste spectacle, un bourbier » dans lequel deux camps s’affrontent, « une nouvelle version de la Nupes, qui considère qu’elle a gagné », et Emmanuel Macron, « dont plus personne ne veut », juge Philippe Ballard, député dans la deuxième circonscription de l'Oise depuis 2022 et porte-parole du Rassemblement national. Alarmiste, il préconise une nouvelle dissolution de l'Assemblée.

    Mais celle-ci ne pourrait avoir lieu que dans un an. En attendant, comment gouverner ? Comment faire passer des lois ? Jeudi 11 juillet, Marine Le Pen a en tout cas annoncé sur X (anciennement Twitter) qu’elle censurera « tout gouvernement » comprenant des ministres issus de la France insoumise (LFI) ou des Écologistes. Une ligne que confirme Philippe Ballard. En revanche, si une ligne politique centrale se met en place avec des membres de la Macronie, la droite Républicaine et les socialistes, bien qu’il dénonce une situation « déjà existante depuis deux ans », le député de l’Oise dit son parti prêt à voter les lois « au cas par cas ».

    « Le rassemblement national doit être représenté à l’Assemblée »

    Si les autres groupes politiques n’ont pour l’instant pas émis le désir de voir le Rassemblement national avoir des responsabilités à l’Assemblée, le parti et son porte -parole réclament « l’application du règlement intérieur de l’Assemblée nationale ». « On doit être représentés en fonction de notre poids politique à l’Assemblée », martèle celui dont le parti a hérité de 54 nouveaux députés à la suite d’une nette progression dans certains territoires.

    Malgré plusieurs sondages qui le donnaient presque vainqueur, et la confiance de ses meneurs, Jordan Bardella et Marine Le Pen, le Rassemblement national ne s’est retrouvé qu’en troisième position lors du deuxième tour des législatives, le 7 juillet 2024. Le plafond de verre est-il trop difficile à creuser ? Si Philippe Ballard parle d’une « très belle campagne » de Jordan Bardella, il évoque, comme le président du RN, qui avait dénoncé « l’alliance du déshonneur » et un second tour faussé par des "arrangements électoraux", un Front Républicain qui, par son union redoutable, leur a porté préjudice. Il concède également que certains candidats de circonscriptions au sein de son parti « n’avaient peut-être pas le niveau » et parle de l’intention de les « professionnaliser » pour la suite.

    Lors de ce fameux second tour, une grande partie de la France s’est soulevée contre l’extrême droite, quitte à voter pour des candidats d’un autre parti dont ils ne cautionnaient pas les idées, juste pour ne pas la voir arriver au pouvoir. Pour autant, Philippe Ballard reste persuadé que si une dissolution se produit d’ici un an, « le résultat sera différent. » « Encore une fois, on fait 1 300 000 voies » », rappelle-t-il.

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  • Renaissance : le camp présidentiel cherche un chef - Sylvain Maillard est l'invité des 4V du 12 juillet 2024
    Jul 12 2024

    Président sortant du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale, Sylvain Maillard ne renouvellera pas sa candidature. Et c’est Gabriel Attal qui tient la corde pour prendre sa succession, seul candidat présumé à cette fonction. En effet, Gérald Darmanin et Elisabeth Borne ont finalement renoncé « dans un choix d’unité ». « Il nous semble important que notre groupe soit uni et il nous faut une seule direction » défend Sylvain Maillard.

    À l’inverse, Yaël Braun-Pivet compte bien regagner son siège de présidente de l’Assemblée nationale. Un souhait largement approuvé par le camp présidentiel : « C’est le meilleur choix pour nous tous […] elle a vraiment été à la hauteur de sa tâche » souligne l’ancien président de Renaissance. Pourtant, les Français ont exprimé derrière les isoloirs, une volonté de changement, avec un bloc de gauche nettement supérieur. Ce qui pourrait, de facto, faire vaciller la présidente sortante.

    Gouvernement : l’introuvable coalition

    Dans ce grand feuilleton politique, chacun tente de trouver sa place dans cette nouvelle Assemblée toute neuve, qui reste néanmoins privée d’une majorité absolue. Au sein de l’ancienne majorité présidentielle, quelques dissensions se font sentir concernant le chemin à prendre en vue d’une future coalition. Tantôt à droite pour certains, tantôt à gauche pour d’autres, le camp présidentiel est dans l’impasse. Selon Sylvain Maillard, ce virage politique se précise : « Il faut nous ouvrir à gauche et à droite avec Les Républicains […] mais aussi avec les Socialistes qui veulent travailler dans l’arc républicain » affirme notre invité. Pourtant, ni Laurent Wauquiez à droite de l’échiquier, ni Olivier Faure sur la frange de gauche n’envisagent une alliance avec Renaissance. « Je crois que chacun sera appelé à la réalité des choses. Nous avons besoin de construire une coalition de l’arc républicain avec des objets politiques parfaitement identifiés. Nous sommes prêts à travailler sur des projets extrêmement précis » , poursuit-il. Grande gagnante de ces élections anticipées, la gauche quant à elle revendique la direction du gouvernement en vertu de sa majorité relative.

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  • Elections législatives, Assemblée nationale, majorité... Rachida Dati est l'invitée du 11 juillet 2024
    Jul 11 2024

    Quatre jours après le résultat des élections législatives, qui n’a pas permis de dégager la moindre majorité, la situation politique du pays est toujours bloquée. Mercredi 10 juillet, le président de la République a publié une Lettre aux français. Il estime que « personne ne l’a emporté dans les urnes » et appelle à bâtir « des compromis » et un « large rassemblement ». « Il en appelle à tous les républicains pour bâtir un projet pour la France et répondre aux préoccupations des Français. Le résultat de ces élections nous oblige », commente Rachida Dati, sur le plateau des 4 Vérités, jeudi 11 juillet, sur France 2. La ministre de la culture assure que « les Français ne veulent pas qu’on livre la France aux extrêmes », écartant ainsi un gouvernement avec le Rassemblement national et La France insoumise. Venant tout juste de prendre la tête du parti Les Républicains, Laurent Wauquiez a néanmoins exclu toute possibilité de coalition avec le camp présidentiel, mais évoquant toutefois un « pacte législatif ». « Il est nécessaire d’avoir un pacte législatif car nous ne voulons pas que la France soit dirigée par un gouvernement dont les idées sont minoritaires en France », assure la ministre. « Ils sont responsables. (…) Aujourd’hui, la responsabilité c’est qu’il doit les orienter. Les Français ont appelé à un message clair avec cette participation historique. Le président de la République tend la main ».

    Coalition : comment convaincre les sociaux-démocrates ?

    A gauche, jusqu’où cette coalition peut-elle aller ? « C'est une dynamique politique, pas une dynamique arithmétique. C’est de la responsabilité. Nous sommes dans un grand moment de gravité. Les uns et les autres souhaitent-ils que la France continue à se réformer et ne soit pas livrée au KO », affirme Rachida Dati. De son côté, Olivier Faure ne souhaite parler qu’avec les forces de gauche. « J’ai fait le choix du rassemblement de la gauche et je n’en bougerai pas », a déclaré, mercredi 10 juillet, le chef de file des socialistes dans l’émission l'Événement sur France 2. « Ca c’est leur responsabilité. Ils se sont alliés avec des extrêmes dangereux pour le pays », répond Rachida Dati. « La majorité des Français ne veut pas de ce programme là. Olivier Faure veut appliquer le programme imaginé par Jean Luc Mélenchon ».

    A l'issue de ces élections législatives, l’ancienne candidate à la mairie de Paris est claire : « C’est une victoire pour personne. La gauche est à peine à 27%. C’est un bloc minoritaire. Ils ne sont pas homogènes, ils ne sont d’accord sur rien ».

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  • Elections législatives, Premier ministre, Nouveau Front Populaire... Aurore Bergé est l'invitée du 10 juillet 2024
    Jul 10 2024

    Trois jours après sa victoire aux élections législatives, dimanche 7 juillet, avec 178 sièges remportés, le Nouveau Front Populaire demande à Emmanuel Macron de reconnaître sa défaite et de présenter à Matignon « la seule force capable de gouverner ». Néanmoins, faute de majorité absolue, le chef de l’Etat espère pouvoir former un gouvernement de coalition. « Je crois qu’il y a une alternative au Nouveau Front populaire, que la France ne souhaite pas voir le programme du NFP soit appliqué, comme l’augmentation des impôts », réagit Aurore Bergé, ministre chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations, invitée sur le plateau des.4 Vérités ce mercredi 10 juillet 2024, sur France 2. Lors de son discours post scrutin, Jean-Luc Mélenchon a affirmé qu’il n’hésiterait pas à gouverner « par décret », sans passer par le parlement. « c’est quand même un peu cocasse quand on veut renforcer la démocratie parlementaire », commente la députée réélue dans les Yvelines.

    Lundi 8 juillet, Gabriel Attal a, comme la tradition l'indique, remis sa démission au président de la République, qui l’a refusée, souhaitant qu’il assure la stabilité du pays. De son côté, le NFP a « solennellement averti le chef de l’Etat contre un maintien prolongé de Gabriel Attal à Matignon ». « On n’est pas habitués dans notre pays à faire des alliances programmatiques. Quand on a pas de majorité absolue ça prend des semaines, des mois, pour constituer une coalition de projets, une alliance programmatique. C’est ça que nous devons réussir à construire », affirme Aurore Bergé, se disant ouverte à « tendre la main » avec la centre droit ou la parti socialiste, excluant néanmoins de gouverner avec la France Insoumise.

    La fin de la Macronie ?

    Malgré la victoire du NFP, Aurore Bergé estime que le bloc central est le seul à pouvoir s’élargir et appelle à « des alliances programmatiques ». Elle l'assure : si un gouvernement du Nouveau Front populaire contient un ministre de la France Insoumise, la majorité déposera une motion de censure. « C’est une ligne rouge absolue, pour les députés Renaissance », assure l’élue, qui appelle à « prendre ses responsabilités ».

    Depuis dimanche 7 juillet, le président de la République est silencieux. « Emmanuel Macron est garant de nos institutions, Selon la Constitution il doit dire qui peut former un gouvernement. Est-ce qu’aujourd’hui une évidence se dégage ? Il y a une première force politique, il faut le reconnaître mais est-ce cela restera la seule ? La réponse est non », affirme la ministre. « La démocratie parlementaire prend plus de 48 heures ».

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  • Elections législatives, Nouveau Front Populaire, Premier ministre... Johanna Rolland est l'invitée du 09 juillet 2024
    Jul 9 2024

    Les discussions se poursuivent au sein du Nouveau Front Populaire. Deux jours après le résultat des législatives et la victoire du NFP, qui a remporté 178 sièges, dimanche 7 juillet , la gauche cherche toujours son Premier ministre. « Le président de la République doit appeler un homme ou une femme du Nouveau Front Populaire, c’est le respect de la démocratie et du vote des électeurs. Mais ensuite, il va falloir trouver un chemin, pour apaiser la France, rassembler et le faire dans la clarté », explique Johanna Rolland, première secrétaire nationale déléguée du PS et maire de Nantes, invitée des 4 Vérités, mardi 9 juillet 2024, sur France 2. Si La France insoumise revendique sa légitimité de part son nombre majoritaire de sièges, d’autres plaident pour un vote au sein de l’ensemble du NFP. « Il doit y avoir un vote, soit au sein du groupe majoritaire, soit de la totalité des députés. Cela va faire l’objet de discussions », affirme-t-elle.

    Vers une coalition ?

    Le NFP dispose en réalité d’une très courte majorité. Juste derrière, le camp présidentiel est parvenu à sauver les meubles avec 163 députés, devant le Rassemblement national (RN) et ses alliés, donnés grands favoris du scrutin, qui n'ont finalement obtenu que 143 sièges. Dans ce cadre, et dans l’espoir de gouverner, le NFP pourrait-il ouvrir sa majorité à une partie du bloc central ? « Sur les bases du Nouveau Front Populaire nous sommes clairs, mais pas sectaires. Pour celles et ceux qui veulent se retrouver sur ces bases, notamment les Macronistes de gauche, nous sommes ouverts », souligne Johanna Rolland. L’ancienne présidente de France urbaine, estime que sur certains sujets, le NFP peut rassembler plus largement. Parmi eux ? La désertification médicale ou la police de proximité. « En intelligence collective, on peut aller chercher une majorité sur certains projets », déclare-t-elle.

    De son côté, Jean-Luc Mélenchon ne veut faire aucune concession, aucune coalition. Dans son discours post-scrutin, dimanche soir, le chef de file de La France insoumise a affirmé que le Premier ministre qui serait désigné par le NFP pourrait gouverner « par décret sans vote ». « Le programme c’est la boussole », réagit-elle. Mais sans vouloir trahir les électeurs du premier tour, Johanna Rolland se dit ouverte à trouver des consensus. « Le Front républicain nous oblige », affirme-t-elle. Jean Luc Mélenchon à Matignon ? « Jean Luc Mélenchon n’est pas celui qui dirigera le gouvernement du Front Populaire », clarifie-t-elle.

    Lundi 8 juillet, le président de la République a refusé la démission du Premier ministre Gabriel Attal afin qu’il puisse assurer la stabilité de l’État, en attendant de trouver une majorité alternative. « Pour ne pas ajouter du chaos au chaos, nous n’y sommes pas opposés. En revanche, Emmanuel Macron doit reconnaître sa défaite », affirme Johanna Rolland. « Aujourd’hui le pouvoir est à l’Assemblée nationale. Le pouvoir a basculé de côté ».

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    9 mins
  • Rassemblement National La déception absolue - Laure Lavalette est l'invitée du 8 juillet 2024
    7 mins