• Les JO, un tremplin pour le financement de sa carrière?

  • Jul 18 2024
  • Duración: 3 m
  • Podcast

Les JO, un tremplin pour le financement de sa carrière?  Por  arte de portada

Les JO, un tremplin pour le financement de sa carrière?

  • Resumen

  • Les Jeux olympiques sont un accomplissement sportif, un objectif dans une carrière, mais ils peuvent également être vus comme une aubaine pour obtenir des financements. Des athlètes africaines nous ont partagé leur expérience.

    Ruth Gbabi, championne de Taekwondo, participe à ses premiers Jeux à Rio en 2016. Elle ramène le bronze à la Côte d’Ivoire. Elle fait alors un retour triomphal au pays. « Avant, j'étais juste dans l'équipe nationale. Après les Jeux de Londres, déjà, les primes touchées étaient plus importantes. À la suite de cela, j'ai vu que le ministère des Sports voulait me trouver, on va dire, un financement pour que je puisse mieux me préparer », témoigne l’athlète ivoirienne. Elle gagne en crédibilité, affirme-t-elle.

    « Après les Jeux olympiques de Rio en 2016, après ma médaille olympique, j'ai eu le soutien de l'État. Donc depuis 2017, l'État me soutient afin que je puisse m’entraîner dans de bonnes conditions ici en Espagne. Ça change beaucoup. Moi, dans mon cas, ça me permet de rester concentrée, de ne penser qu'entraînement, stratégie », détaille Ruth Gbagbi.

    Hortense Diédhiou a été une grande championne sénégalaise de judo. Plusieurs fois qualifiée aux Jeux olympiques, elle a également pu profiter de l’engouement créé par ce grand rendez-vous. « [Après] mon retour d'Athènes, après mes années olympiques, il y a eu beaucoup de visibilité, ça il faut le reconnaître, se souvient l’athlète qui a arrêté la compétition pour se consacrer à son projet de centre de préparation au Sénégal. Et puis beaucoup de considération et de valorisation de la population, que ce soit du Sénégal ou de la France, là où je vis. De certaines autorités aussi. C'est top. Je souhaite que tout athlète puisse vivre ces bonnes situations-là. »

    Des autorités qui s’engagent, un manque criant de sponsors

    Cependant, côté financement, la ferveur n’a pas été au rendez-vous ou à des périodes peu adaptées à ses besoins, témoigne-t-elle : « On a essayé de demander à ce qu'on nous soutienne avant les Jeux. On n'a pas eu les soutiens. Le soutien arrive juste après les Jeux ou quelques jours avant les Jeux. Et après, tu es oubliée. À l'approche de la prochaine Olympiade, ton nom commençait à surgir encore dans les médias ou dans les instances. Tu redemandes pour qu'on t'aide, ça ne se fait pas. Juste avant, ça se fait d’une manière qui n'est pas toujours suffisante pour un athlète de haut niveau qui a ses besoins de kinés, ses besoins médicaux, ses besoins de nourriture et logistique et tout. »

    Hortense Diédhiou se rappelle également, avec une pointe de colère, du comportement des sponsors : « Ils étaient contents quand il y avait une médaille qui tombait de venir dire "vite est-ce qu’on peut faire une photo avec toi ? Est-ce qu’on peut t’offrir ça ?’" Non, il fallait l’offrir bien avant. »

    De manière générale, les athlètes regrettent des mesures souvent trop individuelles ne permettant pas l’émergence de générations de sportifs de haut niveau.

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