Fin juillet 2003. Ziad Maalouf, notre reporter embarqué, part à la rencontre de jeunes Algériens avides de liberté d’expression et d’un mode de vie moins contraignant.

Leurs témoignages oscillent entre leur désabusement et une volonté de croire en l’avenir. Le dernier écrivain invité est Abdourahman Waberi. Il a lu tous ces prédécesseurs présents aux escales de Portes d’Afrique et veut trouver sa propre manière d’évoquer Alger.

Mi-juin 2003. Ziad Maalouf, notre reporter embarqué, arrive à Dakar au moment d’un procès médiatisé ayant pour toile de fond l’homosexualité, identité très majoritairement rejetée par la société sénégalaise.

L’écrivain invité à écrire une nouvelle originale ici est Jean Rolin. Tout en cherchant à mettre en scène la crise qui opposa Mamadou Dia à Léopold Sedar Senghor en 1962, il revient aussi sur les traces de son enfance.

Début juin 2003. Ziad Maalouf, notre reporter embarqué, se penche sur la question du travail et de l’exploitation des enfants, détournement moderne de la tradition du vidomegon.

C’est à travers les témoignages et les reportages dans les associations qui viennent en aide aux enfants que nous découvrons cet aspect de la société béninoise.

Pour cette escale, l’écrivain invité est déjà sur place puisque c’est le Béninois Florent Couao-Zotti. Il a décidé de placer l’action de sa nouvelle originale sur la route des pêches qui relie Cotonou à Ouidah.

Fin mai 2003, Vladimir Cagnolari, notre reporter embarqué, est frappé par les enfants des rues.

Pour mieux cerner la question, il s’est rapproché de la Chaîne des foyers Saint-Nicodème, une association qui s’occupe de réinsérer ces enfants en rupture familiale et sociale.
L’écrivain invité est Alain Mabanckou. Il va trouver l’inspiration de sa nouvelle originale autour du palais des rois Bell dans le quartier de Bonanjo.

Mai 2003. Vladimir Cagnolari, notre reporter embarqué, découvre l’énorme succès de l’émission de télévision « Nation courage ».

Ce programme donne la parole aux Angolais cherchant un parent ou voulant donner de leurs nouvelles. Après des décennies de guerre civile, le problème des personnes déplacées ou disparues agite alors le pays.

Marc Dugain est l’écrivain invité à écrire une nouvelle originale à cette escale. Il multiplie les rencontres et écoute les blessures de chacun pour trouver son sujet.

Avril 2003. La sécurité est le grand problème qui agite la société sud-africaine. Vladimir Cagnolari, notre reporter embarqué, va des quartiers blancs et riches aux townships, pauvres, métisses et noirs pour comprendre les craintes vécues par les habitants du Cap et les solutions trouvées pour se protéger d’une violence intense.

L’écrivain invité à cette escale est Denis Tillinac. Il part sur la côte, à Kalk Bay, pour trouver son inspiration.

Début mars 2003. Sandrine David, notre reportrice embarquée, tend son micro à des séropositifs mozambicains cherchant une insertion professionnelle et sociale dans un pays où le sida est un sujet tabou.

Grâce à une Française expatriée, elle rencontre l’association Kindlimuka qui vient en aide à ces hommes et femmes rejetés par la société.

Du côté des écrivains, Jean-Christophe Rufin cherche l’inspiration d’une nouvelle originale dans les rues de Maputo. L’homme est timide et veut préserver ses jardins secrets. Ce n’est pas facile pour lui de se livrer pour expliquer son processus créatif…

Mi-février 2003. Sandrine David, notre reportrice embarquée, découvre les boutres traditionnels de l’océan Indien qui mouillent dans le vieux port de Mombasa. Ces bateaux animent le commerce dans ce coin du monde depuis des siècles, mais leur importance décroît.

Erik Orsenna, l’écrivain invité à l’escale, a pris ses quartiers au vieux Yacht Club de la ville, dont le décor rappelle l’époque coloniale britannique. Il va en faire le sujet de sa nouvelle originale, cherchant à décrire le temps qui passe. Un voyage entre deux époques.