• Menaces sur l’information

  • De: RFI
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Menaces sur l’information  Por  arte de portada

Menaces sur l’information

De: RFI
  • Resumen

  • Chaque année, la liberté de la presse est soumise à une pression croissante à travers le monde. Selon le dernier rapport de l'ONG Reporter sans Frontière, publié en mai 2024, plus de la moitié de la population mondiale vit dans des environnements extrêmement hostiles à la liberté d'expression journalistique, où exercer ce métier représente un danger pour la vie et la liberté. Pour illustrer ce constat alarmant, la chronique « Menaces sur l'Information » vous invite à découvrir les défis auxquels sont confrontés les journalistes dans le monde, à travers des portraits de ceux qui ont affronté la répression de la liberté d'expression et qui y ont parfois laissé la vie. Chaque récit, met en lumière les enjeux cruciaux de notre époque pour une presse libre et indépendante.

    Diffusion : du 8 au 25 juillet et du 12 au 23 août, du lundi au vendredi à 3h50, 5h14, 7h48 et 11h22 TU.

    France Médias Monde
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Episodios
  • La journaliste nigérienne Samira Sabou, une carrière qui met en lumière les travers de la gestion de l'État
    Jul 18 2024

    Notre série Menaces sur l'information nous emmène aujourd'hui à Niamey. Le Niger a connu un coup d'État il y a un an, le 26 juillet 2023, qui a renversé le président Mohamed Bazoum. Dans la foulée de la prise du pouvoir par les militaires, la diffusion de RFI et de France 24 a été coupée dans le pays. Dans son dernier rapport, l'ONG Reporters sans frontières voit dans le coup d'État le catalyseur de violations de la liberté de la presse. Et cite par exemple le cas de Samira Sabou, arrêtée fin septembre.

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  • Evan Gershkovich, journaliste américain accusé d'espionnage en Russie
    Jul 17 2024
    Une nouvelle audience est prévue ce jeudi 17 juillet à Ekaterinbourg en Russie pour Evan Gershkovich, le journaliste américain qui encourt jusqu'à 20 années de prison pour des accusations d’espionnage. Âgé de 32 ans, Evan Gershkovich travaillait pour le Wall Street Journal lorsqu’il a été arrêté par les services de sécurité russes. L’issue de son procès ne fait guère de doutes, mais le journaliste pourrait faire l’objet d’un échange de prisonniers entre Moscou et Washington. C’est le 30 mars 2023 qu’Evan Gershkovich est arrêté par les agents du FSB. Le journaliste américain se trouve alors dans l’Oural, où il enquête sur l’économie de guerre mise en place par la Russie après l’invasion de l’Ukraine. Pour cette enquête, Evan Gershkovich s’est notamment rendu dans la ville de Nijni Taguil, où se trouvent plusieurs usines d’armement.C’est ce qui lui est reproché par les enquêteurs du FSB, qui l’accusent d’avoir recueilli des informations secrètes sur les industries de défense pour le compte de la CIA. Des accusations qui n’ont été à ce jour étayées par aucune preuve, et qui semblent absurdes à tous les journalistes qui ont côtoyé Evan Gershkovich depuis son arrivée en Russie. « Lorsque je l’ai rencontré en Russie, la première chose que j’ai remarquée, c'est qu’en tant que journaliste, et bien qu’il soit étranger, nous étions sur la même longueur d’ondes, raconte la journaliste russe Maria Borzunova, aujourd’hui installée en Allemagne. … Il était curieux de tout, et il voulait montrer la réalité de ce qui se passait en Russie. »À lire aussiRussie: ouverture du procès du journaliste américain Evan GershkovichEvan Gershkovich est âgé de 25 ans lorsqu’en 2017 il s’installe en Russie pour y travailler comme journaliste. Issu de parents russes et ukrainiens réfugiés aux États-Unis à la fin des années 1970, il parle couramment le russe. Il travaille d’abord pour le Moscow Times, et s’illustre notamment lors du Covid-19 pour ses enquêtes sur la pandémie en Russie. Il intègre ensuite l’AFP, puis le Wall Street Journal et décide, après le déclenchement de la guerre en 2022, de rester en Russie. « Moi et les autres journalistes russes qui ont dû quitter le pays, nous avons compris qu’il n’était plus possible pour nous de travailler en Russie, se souvient Maria Borzunova. Mais nous pensions que pour un journaliste étranger, cela pouvait être possible. Maintenant, nous savons que c’est également dangereux, même pour un journaliste officiellement accrédité auprès du ministère russe des Affaires étrangères. Mais pour Evan, c'était très important, malgré le risque, de montrer ce qui se passait. »Échange de prisonniers ?Après son arrestation, Evan Gershkovich est incarcéré dans la sinistre prison de Lefortovo près de Moscou, puis il est transféré dans l’Oural où il doit être jugé. La sentence encourue est lourde, jusqu’à vingt années de prison.Cependant, d’après ses avocats, sa famille et ses amis, il s’efforce de ne pas perdre d’espoir. « Evan est la personne la plus forte que je connaisse, souffle Maria Borzunova. Bien sûr, cela fait plus d’un an maintenant qu’il a été arrêté. Et c’est un journaliste, il ne devrait pas être en prison ! Mais il essaie de rester fort, malgré les circonstances. »Evan Gershkovich est devenu le premier journaliste occidental depuis la fin de la Guerre froide à être accusé d’espionnage par la Russie. Et, comme à l’époque de la Guerre froide, il pourrait faire l’objet d’un échange de prisonniers, entre Moscou et Washington.Le président russe Vladimir Poutine a déjà reconnu que des négociations étaient en cours, et sous-entendu qu’il demandait en échange la libération de Vadim Krassikov, un ressortissant russe condamné en Allemagne pour l’assassinat d’un exilé tchétchène à Berlin en 2019. En attendant un éventuel accord entre les autorités russes et américaines, sur le modèle de l’échange effectué en décembre 2022 entre la basketteuse Brittney Griner et le marchand d’armes Viktor Bout, Evan Gershkovich devra suivre les audiences de son procès… sans trop se faire d’illusion sur le verdict. Car, en Russie, la quasi-totalité des procédures judiciaires se terminent par une condamnation.
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  • Huang Xueqin, «coupable» d’avoir lancé #MeToo en Chine
    Jul 16 2024

    Son travail a contribué à la libération de la parole sur les harcèlements sexuels au travail en Chine : Huang Xueqin a été victime de la répression de la liberté d’expression. Condamnée à cinq ans de prison en juin pour « tentative de subversion au pouvoir de l’Etat », cette journaliste indépendante a bravé la censure pour faire évoluer les mentalités.

    Le parcours de Huang Xueqin est celui d’une femme désabusée par l’état de la presse dans son pays. Née en 1988, elle débute d’abord sa carrière dans les grands médias officiels de sa province du Guangdong. Une expérience qui, selon ses mots, lui a permis d’être « témoin de la fin de l’âge d’or » des médias. « J’ai vu la liberté d’expression supprimée, les discours être contrôlés », confiait la jeune femme dans un podcast en 2021. Des mots prononcés quelque temps seulement avant son arrestation le 19 septembre de cette même année. Elle devait se rendre au Royaume-Uni pour débuter un master sur les études de genre à l’université de Sussex.

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    Une progression logique tant le sujet des violences faites aux femmes a été central dans sa carrière. Elle-même victime de harcèlement sexuel, Huang Xueqin a lancé, après un voyage à Singapour, une plateforme permettant aux femmes de mettre en avant leur témoignage. « Je me suis dit que pensent les victimes chez nous en Chine ? Alors, j'ai lancé un questionnaire sur le harcèlement sexuel que subissent les femmes journalistes, raconte Huang. En deux jours j’ai reçu 169 réponses. Et 69 personnes ont accepté de partager leurs histoires avec moi ».

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    Les témoignages font mouche et se répandent sur le réseau social Weibo, sorte d’équivalent de X en Chine. Cela contribue à l’ouverture d’un débat dans une société chinoise toujours très patriarcale. En 2022, les autorités finissent même par durcir la loi sur le harcèlement sexuel au travail. Malgré l’influence de son travail, elle entre dans le viseur des autorités, notamment pour sa couverture des manifestations pro-démocratie à Hong-Kong. La reprise en main de l’ancienne colonie britannique est un sujet particulièrement sensible à Pékin qui vaut à la jeune journaliste de passer trois mois derrière les barreaux. Même si comme le concède Renee Xia, directrice de China Human Rights defenders : « Il est difficile de savoir quand on dépasse la ligne rouge en Chine. Il y a une volonté assez claire de réprimer toute forme de société civile qui sort du contrôle du parti ».

    L’émergence d’un mouvement #Me too#, bien que pris en compte dans son agenda politique par les autorités, a visiblement déplu au parti. Après son arrestation en 2021, elle passe près de 1 000 jours en isolement avant son procès. En juin, elle est jugée en compagnie d’un militant du droit des travailleurs, Wang Jianbing, également connu pour son travail en faveur des femmes victimes de harcèlement sexuel. Tous deux ont été condamnés pour « tentative de subversion au pouvoir de l’Etat ». Un chef d’accusation qui a valu cinq ans de prison à Huang et trois ans et demi pour Wang.

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