Fatoumata Kaba, plus connue sous son nom de scène digitale Fatou Guinea s’est d’abord fait une place sur les réseaux sociaux grâce à de petites vidéos humoristiques. Devenue humoriste, puis créatrice de contenus, actrice, restauratrice ou encore autrice, la “sphère” Fatou Guinea s’est élargie en même temps que sa communauté;

Elle qui réunit près de 900 000 abonnés sur Instagram, 320 000 sur TikTok. Née à Aubervilliers en banlieue parisienne de parents guinéens, elle est aussi une enfant de la diaspora. Son talent et son humour s’exportent d’ailleurs sur le continent puisqu’elle est aussi suivie en Guinée, au Sénégal ou encore en Côte d’Ivoire. Jusqu’où s’arrêtera Fatou Guinea Kaba ? Et que raconte son parcours de la diaspora africaine ?

avec :

• Fatou Kaba dite Fatou Guinea, comédienne, créatrice de contenu et entrepreneuse. Autrice de Trace ta route! De l’écran à la vraie vie, les secrets du bonheur (Robert Laffont, 2024)

En fin d’émission la rubrique Mondoblog chez les voisins avec Thibault Matha consacrée au sport.

Le blogueur Carmy Basaki vous parle de sa pratique du sport, découvrez comment cet amoureux du sport, a fini par ne plus du tout le pratiquer.

Si vous habitez dans une grande ville, se motiver à faire du sport n’est pas évident. La blogueuse Cécile Sow vous dévoile ses astuces pour faire du sport en plein air à Dakar.

Programmation musicale :

► Ayanne – Biakamou

► URRGE - Doja Cat, Asap Rocky

Les pays d’Afrique francophone ont-ils un problème avec le baccalauréat ? Alors que le taux de réussite dépasse les 50% au Maghreb, les pays d’Afrique de l’Ouest ou d’Afrique centrale peinent à atteindre ce cap, à quelques exceptions près dont le Sénégal.

En 2023, le Bénin affichait de meilleurs résultats, avec un taux de réussite de 63,08%. Mais en Mauritanie, seuls 15% d’étudiants avaient obtenu leur diplôme la même année. Que reflète le bac sur le niveau d’éducation d'un pays ? Pourquoi si peu de bacheliers en Afrique ? Le bac est-il destiné à limiter les effectifs pléthoriques des universités publiques ?

Avec :

• Moustapha Guirassy, ministre de l’Éducation nationale au Sénégal

• Koffi Segniagbeto, spécialiste principal d’éducation au bureau de la Banque mondiale de Paris, ancien chef du bureau de l’IIPE, Institut international de planification de l'éducation à Dakar, Sénégal

• Zamblé Théodore Goin Bi, sociologue de l’Éducation, Université Péléforo Gon Coulibaly de Korhogo (Côte d’Ivoire)

• Joseph Bomda, conseiller d’orientation scolaire et enseignant chercheur au département de psychologie et sciences de l’orientation à l’Université de N'Gaoundéré (Cameroun)

Et en fin d’émission : on retrouve notre chronique : Un parent une question aujourd’hui la question de Bernard à Missérété, ville au Sud-Est du Bénin

Programmation musicale :

► Boucan - KeBlack, Franglish

► La Bestia – QUITAPENAS

Ils ont 16, 14 voire 10 ans et se rêvent en futurs champions. Leurs journées, loin des cours de récréation, sont faites de gymnastique, football ou natation, mais aussi de blessures à répétition, de stress ou de pression permanente.

À l’âge où leurs camarades profitent de leur enfance, eux passent des heures à s’entraîner dans l’espoir de devenir un athlète de haut niveau. Nadia Comăneci, gymnaste roumaine prodigue, devenue championne olympique à moins de 15 ans, incarne cette jeunesse sacrifiée sur l’autel de la performance sportive. Si tous les sportifs de haut niveau n’ont pas mal vécu leurs jeunes années d’entraînements, de plus en plus d’athlètes comme le nageur Michael Phelps, le footballeur Thierry Henry ou encore la gymnaste Simone Biles ont évoqué publiquement les abus qu’ils ont subis plus jeunes. Salaires mirobolants, sponsors, célébrité... Le sport apparaît aussi comme un secteur prometteur pour des parents en quête d’un bel avenir pour leurs enfants. Mais pour quels sacrifices, alors qu’une poignée seulement atteindra l’élite ?

Avec :

• Pierre-Emmanuel Luneau-Daurignac, journaliste et réalisateur de documentaires. Réalisateur de Futurs champions, le prix de la gloire diffusé le 23 juillet 2024 sur Arte et en replay sur le site internet.

• Emily Thouy, cheffe du département du sport de haut niveau au Creps Ile-de-France, ancienne double championne du monde de karaté.

En fin d’émission, le portrait de Constanza Jauregui Tama, militante équatorienne des droits des femmes, elle fait partie du réseau Equipop. Charlie Dupiot l’a rencontrée lors de son passage à Paris.

À seulement 22 ans, Constanza Jáuregui Tama est une activiste féministe en Équateur. Elle a grandi dans la ville de Cuenca, au cœur des montagnes de ce pays d'Amérique du Sud. C'est là qu'elle a fondé l'ONG Las Hijas de Pandora (Les filles de Pandora) pour proposer un soutien psychologique et légal à des victimes de violences sexuelles dans quatre provinces équatoriennes. Notre reporter Charlie Dupiot l'a rencontrée à l'occasion de son passage en France, alors qu'elle participait à l'initiative Féministes en action.

Programmation musicale :

► Juls, Jayo – Best Interest

► Nai-Jah – Illusions