Episodes

  • Best Of : L’Europe peut-elle concurrencer les panneaux photovoltaïques chinois à prix cassés ?
    Aug 16 2024
    L’Europe enquête sur les panneaux photovoltaïques chinois soupçonnés d’être vendus à prix cassés en Europe car ils bénéficient d’une aide du gouvernement chinois. Mais perdons-nous notre temps à vouloir combattre les chinois ? L’Europe ne veut plus être une passoire pour les panneaux solaires fabriqués en Chine, elle a donc décidé d’enquêter sur des subventions chinoises, soupçonnées donc de fausser la concurrence sur le marché européen. Alors dit comme ça, on se dit que c’est très viril comme décision, que l’Europe a enfin décidé de ne plus se laisser faire. Mais est-ce aussi simple ? C’est vrai qu’aujourd’hui les groupes chinois, directement ou indirectement d’ailleurs, via leurs filiales en Europe, inondent le marché européen de panneaux photovoltaïques à prix cassés. Et les quelques fabricants européens qui sont sur le marché tirent la langue car ils ne peuvent pas s’aligner sur les prix chinois et donc ils crient tous au loup en affirmant que ces prix ne sont pas honnêtes mais qu’ils sont artificiellement très bas car le gouvernement chinois les subventionne. Autrement dit, c’est du dumping, de la concurrence déloyale. Et c’est cette concurrence déloyale que doit démontrer la Commission européenne. Alors j’ai envie de dire bonne chance. Pour quelle raison ? Mais parce que la première raison pour laquelle ces panneaux solaires inondent l’Europe, c’est d’abord parce que la croissance chinoise tourne au ralenti. Et comme les fabricants chinois ont surinvesti dans ce secteur ces dernières années, ils n’arrivent plus à écouler leurs panneaux solaires en Chine et donc ils bradent ceux-ci partout où ils peuvent et donc également en Europe. Mais que peut-on faire ? Mots-Clés : surproduction, batteries, électriques, voitures, éoliennes, aides massives, Etat, compte, point de vue, consommateurs, exporter, déflation, réindustrialiser, nouvelle, producteurs, Interdire, importation, taxer, solaires, déficit, ingénieurs, continent, industrie, jeune, retard, matière, recherche, développement, usine, robotisé, productive, main-d’œuvre qualifiée, compétitive, problème, pénurie, métiers, techniques, chaîne, valeur, minerai, base, silicium, textile, jeans, label, made in Europe, réalité, enquête, détruire, filière industrielle, taxer, producteurs, économiste, Vietnamiens, Indiens, dépendance, focaliser, technologies, avantage compétitif, portefeuille. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.

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  • Best Of : Les banques se lancent-elles dans la publicité ?
    Aug 14 2024
    La direction de JP Morgan, la plus grande banque américaine, n’a pas annoncé un nouveau produit bancaire ni une nouvelle appli bancaire, elle a juste décidé de devenir une agence de publicité. C’est le Financial Times qui a révélé cette nouvelle. Forte des données privées qu’elle a sur ses clients, la banque JP Morgan promet aux annonceurs de leur offrir la capacité de cibler ses 80 millions de clients dès lors qu’ils effectuent leurs dépenses avec la carte de leur banque. Bien sûr il y aura un consentement préalable des clients, mais c’est fait, c’est acté dans le marbre. C’est la première banque au monde, sauf erreur de ma part, à se lancer comme ça sur le terrain de la publicité. Pourquoi une banque se lance-t-elle dans la pub ? Parce qu’elle ne gagne pas assez d’argent ? Pas du tout. La direction de JP Morgan a constaté deux choses. La première, c’est que la publicité digitale est surtout partagée entre trois géants du numérique (Meta, Google et Amazon). Rien qu’aux Etats-Unis, ce marché de la publicité digitale est de l’ordre de 260 milliards de dollars. Pourquoi laisser ce pactole aux seuls géants du numérique ? Et comme des firmes comme Apple ont renforcé leur politique en matière de vie privée et qu’on va bientôt assister à la fin des cookies tiers, il y a clairement une place à prendre pour les entreprises qui ont des masses de données numériques directes sur leurs clients. C’est évidemment le cas des banques. En Europe, la mentalité est différente et la réglementation RGPD rend a priori cette démarche publicitaire assez difficile. Je dis bien a priori, car les jeunes sont habitués, hélas, à brader leur intimité contre de la gratuité. Ils pourraient donc être une cible publicitaire tentante des banques européennes demain ou après-demain. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.

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  • Best Of : Réchauffement climatique, le modèle économique espagnol va devoir être revu de fond en comble
    Aug 13 2024
    Le modèle économique espagnol est basé sur le "sol y playa" ou "soleil et plage". Mais si ce modèle a permis à l’Espagne de sortir de la pauvreté, il est aujourd’hui à bout de souffle à cause du réchauffement climatique. Suite aux violents orages et aux pluies diluviennes qui ont frappé la péninsule arabique et la ville de Dubaï, je vous avais expliqué que ce chaos local n’était qu’un prélude au réchauffement climatique pour cette région et des pays plus proches de nous, comme l’Espagne. Ce souci aura un impact sur le prix des secondes résidences à la baisse bien évidemment. En réalité, c’est bien plus que ça. C’est carrément le modèle économique de l’Espagne que son gouvernement est en train de revoir depuis plusieurs mois, même plusieurs années. D’abord, tous les partis politiques ont compris que l’eau en Espagne est devenue de l’or, une denrée rare, qu’on a eu tendance, hélas, à trop négliger pendant ces dernières décennies. Aujourd’hui, les Européens du Nord, nous avons tendance à voir l’Espagne comme notre potager. Le pays exporte des tomates, des avocats, des fraises, des concombres que nous retrouvons dans tous nos supermarchés. Un économiste vous dirait que l’Espagne, pays le plus aride d’Europe, a donc fait le choix d’une agriculture qui exporte l’eau du pays à l’étranger, la production agricole espagnole consomme 80% de l’eau produite en Espagne. Il n’est donc pas normal que ce pays aride soit devenu le potager de l’Europe et s’amuse à exporter du riz, alors même que la culture du riz demande cinq fois plus d’eau que toute autre culture. Et donc oui, les économistes ont raison de dire que si du point de vue du PIB, de la croissance, l’agriculture espagnole est une réussite. Mais c’est aussi, et c’est le revers de la médaille, un immense échec… Mots-Clés : export, fruits, légumes, sécheresse, raison, autorités locales, décisions drastiques, réduire, gaspillages d’eau, pays, millions, habitants, visiteurs, succès touristique, consommation, désastre, étude, Barcelone, client, hôtel, étoiles, consommer, résident local, Belgique, France, municipalité, été, interdire, douches, plage, pression, robinets, campings, golfs, piscines, décennies, souffle, avantage, carte, culture, gastronomie, bien être, sport, désaisonnaliser, économie locale, impact, prix, immobilier. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.

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  • Best Of - La croissance de l'Europe aura aussi la couleur du sang…
    Aug 12 2024
    Après la transition énergétique, on va devoir s’habituer à une nouvelle expression : la transition militaire. La croissance de demain ne sera pas seulement verte, elle aura aussi la couleur du sang ! On attendait la croissance verte et au final, on aura sans doute d’abord la croissance brune couleur sang. Alors c’est assez étonnant, mais personne n’avait donc prévu ce scénario. Et comme d’habitude, les vraies tendances surprennent les meilleurs prévisionnistes. Après le COVID, les médias et les politiques nous ont bassinés avec le plan de relance vert de l’Europe. Les montants cités d’ailleurs étaient astronomiques. L’Europe allait devenir indépendante de la Chine, mais également se verdir à la vitesse éclair. Et avec le recul, on constate que l’Europe se verdit, mais pas aussi vite qu’elle ne l’avait prévu et parfois même au détriment de son industrie, comme on le constate d’ailleurs avec la déferlante de voitures électriques chinoises dans nos concessions, mais aussi dans nos ports fluviaux transformés. Concernant la croissance brune, couleur sang, c’est la croissance due au réarmement de l’Europe mais aussi du reste du monde. L’Europe qui est priée par Donald Trump, mais il ne faut pas se leurrer, elle est également priée par Joe Biden de faire plus d’efforts, c’est-à-dire de porter le budget de sa défense à hauteur de 2% du PIB. – La Belgique, la France, pour ne citer que deux pays et puis d’autres aussi, ne respectent pas ce minimum. – Le résultat, c’est que le monde est en train de se réarmer... --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.

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  • Best Of : ChatGPT permet d’écrire plus facilement, résultat : le web est déjà pollué…
    Aug 9 2024
    La pollution est partout aujourd’hui, y compris dans des endroits que l’on ne soupçonnerait pas. Prenez par exemple le cas de LinkedIn, le réseau social professionnel. Avez-vous remarqué que des gens que vous connaissez et qui sont généralement plutôt fâchés avec la langue française rédigent tout d’un coup des posts bien écrits et bien balancés ? Bien entendu, on voit immédiatement que la personne en question a utilisé ChatGPT ou une autre intelligence artificielle. A priori, si ChatGPT permet à tout le monde de mieux s’exprimer à l’écrit, pourquoi pas ? Eh bien non, très souvent tous ces textes finissent par se ressembler, sans âme ou sans aucune âme personnelle. Et le style finit par se reconnaître assez facilement. Alors à la limite, vous vous dites : et alors ? C’est grave ? Et le web est de plus en plus pollué par ce genre d’écrits. Comme tout le monde peut écrire plus facilement, plus personne ne se gêne. Sauf que le contenu reste hélas bien souvent très indigent. Et le drame, c’est que ceux et celles qui ont vraiment quelque chose d’intéressant à dire vont donc être noyés par les autres qui se contentent de débiter des banalités Et puis l’autre drame, c’est que les moteurs de recherche de type Google ont fait le choix, pour le moment en tout cas, de ne pas faire de différence entre les contenus générés par les humains et les contenus générés par l’intelligence artificielle… Mots-Clés : Umberto Eco, écrivain, italien, époque, âneries, bar, café, banalités, voisins, mégaphone, intelligence artificielle, explication, officiel, qualité, dirigeant, algorithme, usage, abus, outils, Benoît Raphaël, observateur, monde, journaliste, information, IA, info, médias, belge, presse papier, quotidiens, campagne, sensibilisation, lecteurs, élections, slogan, presse quotidienne, essentiel, métier, crise, COVID, danger, institut, Reuters, relation, actualité, Internet, volontaire, smartphone, échapper, négatif, centres d’intérêt, chantiers, personnaliser, lecteurs, source, contenu, forme, ton, demande, public. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.

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  • Best Of : La presse a t-elle perdu la guerre de l'attention ?
    Aug 8 2024
    Il y a une bataille qui est en train malheureusement d'être perdue par la presse. C'est la bataille, ou plutôt la guerre de l'attention. Dans l'économie des médias, la rémunération se fait aujourd'hui au travers de notre attention. Notre attention, c'est notre temps, qui est donc monétisé et vendu aux annonceurs. Seulement voilà, les médias en général sont en train de perdre cette guerre de l'attention. En effet, les chiffres le montrent, au travers d'ailleurs des multiples licenciements qui ont été enregistrés ici ou là dans la plupart des médias, y compris les plus prestigieux. Le public est certes devant ses écrans, mais bien souvent ce n'est pas pour regarder ou lire des informations, c'est surtout pour regarder des séries, écouter de la musique ou enchaîner des vidéos divertissantes sur les réseaux sociaux. L'âge moyen des personnes qui suivent l'information par écran interposé est souvent au dessus des 60 ans, alors que les plus jeunes regardent effectivement des jeux vidéos, des vidéos de divertissement. D'où la question posée aujourd'hui aux médias classiques : comment regagner cette attention perdue auprès du public, et en particulier auprès des jeunes? Les groupes médias s'y essayent, chacun à sa manière, via des podcasts ou des vidéos, pour effectivement séduire ou tenter de séduire ce public plus jeune. Mais les résultats ne sont pas toujours, hélas, probants. Il y a maintenant aussi l'intelligence artificielle qui promet d'aider les médias à personnaliser leurs informations, que ce soit dans le contenu, voire même dans le ton. On pourra demain, par exemple, ne pas lire un texte en entier, demander juste un résumé, exiger de ne pas montrer des photos qui peuvent choquer, exiger une lecture audio du texte choisi ou même le faire traduire dans sa langue natale. Bref, les idées ne manquent pas. Mais l'usage de l'IA est aussi à double tranchant. Comme elle va être de plus en plus intégrée dans les moteurs de recherche, elle risque de court-circuiter les médias. Pour quelle raison? Parce qu'avant, quand vous posiez par exemple une question à Google, vous aviez comme réponse une multitude de références, dont notamment des articles de presse sur lesquels vous pouviez cliquer. Or, ici, avec l'IA, la réponse sera unique, sous la forme d'un seul texte, et pire encore, sans aucune réf --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.

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  • Best Of : Des journaux de référence ont-ils vendu leur âme en donnant accès à leurs articles à OpenAI, la maison mère de ChatGPT ?
    Aug 7 2024
    Certains médias, et non des moindres d’ailleurs comme Le Monde ou le Financial Times, ont clairement vendu leur âme au diable. On parle là de ce qu’on appelle un pacte faustien. L’expression tire son origine de la littérature populaire allemande dans laquelle le héros Faust accepte de vendre son âme au diable en échange de la connaissance universelle, ce qui, bien entendu, le mènera à sa perte. Mais comme il a signé ce contrat avec son sang, il ne pourra plus changer d’avis. Trop tard. Le diable avait gagné, le mal était fait. Et je me demande, je ne suis pas le seul dans le secteur des médias à me poser la question est ce que les médias ou certains médias du moins, n’ont pas signé un contrat faustien avec OpenAI, la maison mère de ChatGPT ? Je m’explique, en simplifiant quelque peu les choses : si l’intelligence artificielle est aussi forte aujourd’hui, eh bien c’est parce que, comme le dit le docteur Laurent Alexandre, nous sommes les idiots utiles de l’intelligence artificielle. En clair, en surfant sur le web, nous laissons des tas de données numériques qui sont utilisées pour nourrir la bête, pour nourrir cette même intelligence artificielle. En d’autres mots, nous donnons en quelque sorte aux ingénieurs de l’IA la corde qui servira à nous pendre. ChatGPT se nourrit de milliards de textes, photos et vidéos disponibles gratuitement sur le web, et c’est ce qui lui permet de nous donner les réponses à nos questions. Mais voilà, après avoir asséché, si je puis dire, le web, ce qui compte aujourd’hui, ce sont les données de qualité, notamment celles liées à l’actualité. Or, qui détient ces informations, si ce n’est les médias, bien entendu. Et afin d’éviter quelques procès retentissants, la direction d’OpenAI a décidé de négocier au cas par cas des contrats de redevances avec des médias de qualité, diviser pour régner… Mots-Clés : quotidien, Le Monde, Financial Times, bible, monde, affaires, référence, espagnol, El País, associated Press, agence, presse internationale, éditeurs, journaux, cavalier, seul, encaisser, contrepartie, accès, millions, article, apprendre, journalisme, algorithmes, spécialiste, Frédéric Filloux, sceller, cercueil, information de qualité, court terme, encaisser, redevance, services, danger, moyen terme, concurrent, similaire, sites, destination, lecteurs, Elon Musk, Twitter, X, résumer, actualité, rémunérer, déteste, sacré, défi, nouveau, service, individualiser, offre, éditorial, dézinguer, affaire à suivre, feuilletons. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.

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  • Best Of : Faut-il reporter la date de 2035 qui interdira la vente de voitures diesel et essence sur le sol européen ?
    Aug 6 2024
    Le sujet à la mode pour le moment en Europe c'est l'interdiction de vendre des voitures à essence ou diesel en 2035 sur le sol européen. Ce sujet, qui n'est absolument pas neuf, est aujourd'hui devenu un sujet de campagne, en tout cas pour les députés européens de la droite populaire. Ils pensent sincèrement, ou pas, qu'ils font aussi plaisir aux industriels de l'automobile. Après tout, les industriels de l'automobile étaient contre cette date qui ne leur laissait pas le temps de s'adapter. Le débat qui a lieu en ce moment est d'autant plus important que peu de gens le savent mais il y a une autre date qui est également importante, celle de 2026. A cette date là, il y a ce qu'on appelle une clause de revoyure qui permettrait d'adapter la date fatidique de 2035. Mais les industriels ne sont absolument pas demandeurs d'un changement de date. Ils passent leur temps à dire aux politiques européens qu'ils compliquent encore plus la gestion de leur industrie. Comment est ce possible, direz vous? Après tout, ce sont bien ces industriels de l'automobile qui se sont plaints, et les premiers, contre cette date d'interdire toute vente de voitures, essence ou diesel après 2035. Ca a l'air étonnant. Mais pas quand on sait que l'industrie automobile est une industrie lourde qui a besoin de temps long pour s'adapter. Or, depuis que les eurodéputés ont voté cette interdiction de vendre des voitures essence et diesel à partir de 2035, les constructeurs automobiles ne sont pas croiser les doigts et leurs fournisseurs non plus. Ils ont déjà misé 250 milliards d'euros pour faire leur transition énergétique et ces mêmes constructeurs et fournisseurs ont investi des milliards d'euros pour adapter leur usine, construire des plateformes automobiles électriques et également construire des gigafactory de batteries. Bref, maintenant que les lignes de production sont là, il n'est pas question de les laisser à l'arrêt. En réalité, ce que l'industrie automobile attend des politiques, ce n'est pas qu'ils changent d'avis pour leur faire plaisir, mais ce qu'elle veut, c'est de la stabilité, pour la simple raison que l'industrie automobile est une industrie très lourde qui travaille sur des horizons de dix ans minimum. Et le problème des politiques, c'est qu'ils ne gouvernent plus sur la base de raisonnement, mais pour répondre à nos émotions. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.

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