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Reportage Afrique

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  • Nos correspondants et envoyés spéciaux sur le continent africain vous proposent, chaque jour, en deux minutes une photographie sonore d'un évènement d'actualité ou de la vie de tous les jours. Ils vous emmènent dans les quartiers ou dans les campagnes pour vous faire découvrir l'Afrique au jour le jour.

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Episodes
  • JO 2024: la judokate Nadia Guimendego, très émue de représenter la Centrafrique
    Jul 24 2024

    À la veille de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques 2024, les athlètes continuent de s'installer et de se préparer en vue de leur entrée en compétition. C'est notamment le cas de la judokate Nadia Guimendego qui va représenter la Centrafrique sur le tatami et comme porte-drapeau, vendredi 26 juillet sur la Seine. Vice-championne d’Afrique des moins de 63 kilos, elle est née, vit et s'entraîne à Nantes, dans l'ouest de la France. Portrait.

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  • JO 2024: l'équipe de rugby à 7 du Kenya espère gagner une médaille pour se professionnaliser
    Jul 23 2024

    Ce mercredi 24 juillet, c'est l’ouverture de la compétition de rugby à 7 aux Jeux olympiques de Paris. L’un des espoirs africains chez les hommes est l’équipe kényane, Kenya Shujaa. Elle revient de loin : sortie du Circuit mondial Elite l’année dernière, elle vient tout juste de le réintégrer. C’est avec beaucoup d’espoirs que l’équipe kényane de rugby à 7 joue à Paris. Pour elle, l’enjeu est grand : une possible professionnalisation.

    Dans le stade Kasarani, en banlieue de Nairobi, les rugbymen de Kenya Shujaa s'entraînent. Ils frappent fort et les boucliers encaissent les chocs. « Aujourd’hui, c’était un entraînement défensif, explique Louis Kisia, co-entraîneur de l’équipe, c’est pour cela que vous voyez beaucoup de sacs et de boucliers. On fait beaucoup de conditionnement lent. Nos points forts, ce sont les coups d’envoi, nos renvois sont très bons. Nos phases statiques aussi. Nos récupérations sont presque parfaites. »

    Le co-entraîneur a de l'ambition pour son équipe : « [Nous sommes] debout et prêts ! Clairement, nous ambitionnons un podium. Or, argent ou bronze. Le Kenya est connu pour ses coureurs et nous en sommes fiers. Nous voulons faire la même chose. Je suis sûr qu’on va en surprendre plus d’un. »

    Des joueurs qui doivent multiplier les emplois pour gagner leur vie

    Au Kenya, le rugby à 7 reste encore amateur ou semi-professionnel. Vincent Onyala est capitaine de l’équipe nationale, et encore bien d’autres choses : « Je suis étudiant, commerçant et coach sportif… C’est ce que je fais pour gagner ma vie quand je ne joue pas au rugby. »

    Et pour le capitaine, son entraînement n'est pas forcément suffisant : « Je pourrais améliorer mon entraînement, mais compte tenu de toutes les autres choses que je dois faire pour vivre décemment, c’est là que ça coince, car je ne peux pas m’entraîner quotidiennement. Mais une fois qu’on aura gagné une médaille, on pourra rediscuter de certains sujets. »

    L’enjeu des olympiades est donc grand pour Kenya Shujaa. Après sa relégation l’année dernière, l’équipe a perdu ses sponsors. Aujourd’hui, de retour en Elite et qualifiée aux Jeux olympiques, elle voit grand. « Après les Jeux olympiques, on travaillera à une nouvelle équipe avec tous les joueurs sous contrat jusqu’en 2026, pour qu’ils jouent à temps plein », confie le manager de l'équipe, Steven Sewe. Concernant la question du financement, il explique avoir reçu « quelques promesses » : «​​​​ Jusqu’ici, c’est le gouvernement qui a soutenu cette équipe, avec des allocations de jeu ou encore des billets d’avion. Et ce ne sont pas des petites sommes. Mais il faut maintenant que l’on diminue ce soutien du gouvernement, ce qui sera possible quand on aura un sponsor officiel qui pourra prendre en charge les salaires de l’équipe. C’est ça le plus important aujourd’hui. »

    Pour l’heure, les Kényans se concentrent sur la compétition. Première rencontre ce mercredi avec un adversaire de taille : l’Argentine.

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    2 mins
  • Tchad: les éléphants du parc Zah Soo (2/2)
    Jul 22 2024

    C’est le dernier-né des parcs nationaux tchadiens. Géré par l’ONG française Noé conservation, Zah Soo, situé dans la province du Mayo Kebbi ouest, vient de fêter son deuxième anniversaire. Le travail de ses équipes anti-braconnage porte déjà ses fruits malgré le manque de moyens, notamment en armes, mais les relations sont particulièrement tendues avec les éleveurs dont les troupeaux ont désormais interdiction de traverser ce couloir de transhumance.

    De notre correspondant de retour de Zah Soo,

    Pour approcher les pachydermes suivis par les gardes forestiers, il faut savoir se faire discret. « Leur odorat est très développé. Si on ne prend pas la bonne direction par rapport au vent, ils vont sentir notre odeur et se déplacer », prévient Lambert Wogue, le directeur adjoint du parc de Zah Soo. Il faut surtout être très prudent. « Ils ne sont pas loin, à moins de 30 mètre de nous et c’est très dangereux (...) Le risque, c’est que si tu cours et que tu tombes, ils peuvent facilement venir t’écraser », poursuit-il.

    Le troupeau cherche à protéger les éléphanteaux. Leur présence est un très bon signe, car l’espèce ne se reproduit que lorsqu’elle se sent en sécurité. « Le résultat est là, quand on voit les éléphants à 20-30 mètres de nous, c’est une fierté quand même », vante Lambert Wogue.

    L’éléphant est l’emblème de Zah Soo, créé suite au massacre de près de 120 pachydermes par des braconniers dans les années 2010. « 1 715 kilomètres carrés à couvrir avec 35 bonhommes, ça ne marche pas. Ils devraient en principe être bien outillés, mais nous avons des armes fatiguées et peu de munitions », déplore le directeur adjoint.

    Toute activité humaine est interdite dans le parc. Pour éviter qu’ils piétinent et ravagent la flore, les troupeaux de bétail qui le traversent sont mis en fourrière et libérés contre une amende. Au grand dam des éleveurs, comme Seydou Alioum, représentant des éleveurs du département de Mayo Binder : « Aujourd’hui, vous entrez dans le parc, on vous pénalise. Et de l’autre côté, au nord, nous sommes au Cameroun. Où est l’espace pour les bœufs ? On risque d’entrer dans les conflits entre éleveurs et agriculteurs. »

    En compensation, l’ONG compte installer des points d’eau pour le bétail en bordure. Mais concilier croissance économique et conservation de la nature n’est pas tâche aisée dans l’une des régions les plus densément peuplées du pays.

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