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Reportage international

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  • Chaque jour, l’illustration vivante et concrète d’un sujet d’actualité. Ambiance, documents, témoignages, récits en situation : les reporters de RFI présents sur le terrain décrivent le monde avec leur micro.

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Episodes
  • JO 2024: Rocio Sanchez Moccia, capitaine de l'équipe argentine de hockey sur gazon, en route vers Paris
    Jul 24 2024

    Au pays de Maradona, un autre sport que le football est aussi très populaire, surtout chez les femmes et les enfants : le hockey sur gazon. Rocio Sanchez Moccia est la porte-drapeau de la délégation argentine, lors de la cérémonie d’ouverture des JO. Cette athlète de 35 ans est la capitaine de l’équipe féminine de hockey sur gazon, surnommée les Lionnes. Ce sera cette année sa quatrième participation à des Jeux olympiques et, avec son équipe, elle affiche déjà un beau palmarès, avec deux médailles d’argent décrochées en 2012 à Londres et en 2020 à Tokyo. Un portrait signé par notre correspondante à Buenos Aires.

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  • JO 2024: Noah Lyles, d'une enfance difficile à un «showman» de l'athlétisme
    Jul 23 2024

    Il est l'une des stars annoncées des Jeux olympiques de Paris, et Noah Lyles compte bien profiter de ces Jeux pour assumer totalement son statut de nouvelle star mondiale de l'athlétisme. Sprinteur hors pair, grand fan d'Usain Bolt, l'États-Unien vise quatre titres olympiques au Stade de France, notamment celui du 100 mètres, la distance-reine.

    Lorsqu'il est sur la piste, on ne voit souvent que lui, alors quand Noah Lyles a déclaré forfait pour le meeting de Monaco le 12 juillet dernier, il a déçu beaucoup de monde, à commencer par le Français Ryan Zeze : « C'est vrai, je n'ai jamais couru contre lui. Malheureusement, il n'était pas là, c'est comme ça, c'est le jeu. » Ryan Zeze est motivé : « C'est le champion du monde, donc on veut toujours se confronter au plus fort ! »

    Champion du monde sur 100 et 200 mètres à Budapest l'an dernier, Lyles épate même ses plus féroces rivaux. Le Botswanais Letsile Tebogo, son dauphin sur la distance-reine l'an dernier, préfère le voir comme une source de motivation : « Je ne peux pas trop commenter son absence. Je sais juste qu'il m'impressionnera toujours, même si ça ne m'empêchera pas de tenter de le battre. » À Budapest, Tebogo avait qualifié Noah Lyles de génie : « On ne peut pas vraiment parler de rival. Sur la piste, je n'ai que des amis, c'est comme ça que vous pouvez nous définir. »

    Noah Lyles, un athlète au départ encore perfectible, mais qui compte déjà six titres de champion du monde.

    Noah Lyles, un homme à la personnalité extravertie

    Fan inconditionnel d'Usain Bolt, pour l'athlète, tout est un spectacle : il n'hésite pas à se moquer de ses adversaires et, en dehors de la piste, il se revendique artiste, il dessine et il rappe.

    Ce n'est pas un hasard si Netflix en a fait l'un des héros de sa toute nouvelle série sur le sprint. Téo Andant est spécialiste du 400 mètres et grand fan du personnage : « Je trouve qu'il tire l'athlétisme vers le haut. Le fait d'essayer un peu de "NBAriser" l'athlétisme, je trouve que c'est pas mal. Ça attire l'œil donc c'est cool. »

    À Londres, pour le dernier meeting avant les Jeux, Lyles a couru cette fois en 9 secondes et 81 centièmes, son record personnel qui lui permet de ne rêver que de titres olympiques. Le Floridien s'en remet à la foi, mais à 27 ans, il n'a jamais été aussi rapide : « C'est pour ça que je prie, pour ce genre de moment, pour être le numéro un et ne penser à rien d'autre. Croyez-moi, je serai là à Paris, pour que ce moment se produise. »

    À lire aussiAthlétisme: Lyles en patron à Londres, juste avant les Jeux

    D'enfant asthmatique et dépressif à champion du monde

    La pression des Jeux semble galvaniser Noah Lyles et s'il triomphe à Paris, ce serait une belle revanche sur la vie : à six ans, il était un enfant asthmatique qui a enchaîné les hospitalisations. Dyslexique, il a également vécu plusieurs épisodes dépressifs qu'il a évoqués dans un documentaire produit par la télévision américaine.

    L'an dernier, à Budapest, il assumait totalement ses fragilités : « Je veux que les gens qui regardent le documentaire puissent se dire : "Oh Noah Lyles, il est cool dans la vie, pas seulement sur la piste. Il peut être une inspiration… Ce n’est pas qu’un gars qui court vite, il a aussi une super personnalité !" »

    Il faudra scruter ses entrées sur la piste du Stade de France, où il pourrait remporter quatre titres olympiques. S'il réussit son pari, Noah entrera dans la légende de son sport et sera le digne successeur d'Usain Bolt.

    À lire aussiJO 2024: le sprint coule dans les veines de la Jamaïque

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  • JO 2024: Adam Maraana, un «symbole d’unité» à Paris
    Jul 22 2024

    C’est le premier citoyen arabe-israélien à se qualifier pour les Jeux olympiques depuis 1976. Et dans un pays où tout est politique, Adam Maraana, jeune nageur qui a des racines palestiniennes par son père et des origines juives par sa mère, refuse d’être identifié par son ethnie ou sa religion. Rencontre dans sa ville d'Haïfa, avant son départ pour Paris.

    De notre correspondant à Jérusalem,

    Il a fait son meilleur chrono de la saison lors des qualifications pour les JO, et il arrache son ticket pour Paris. Adam Maraana a 20 ans. « Ce sont mes premiers Jeux olympiques, et c’est un rêve qui se réalise. C’était mon objectif, mais un mois avant les qualifications, j’étais encore loin », relève le nageur.

    À ce moment-là, il fait son 100 mètres dos en 54 secondes 6 centièmes. Finalement, Adam améliore son chrono et se qualifie en 53 secondes 6. « Gagner une seconde en natation, c’est vraiment dur. Et le faire en un mois, ça l’est encore plus. Mais j’ai montré à tout le monde que c’était possible. Pour se qualifier, il fallait passer en dessous des 53 secondes et 74 centièmes ». Malgré sa prouesse, le jeune homme reste humble : « Je suis réaliste, durant ces Jeux de Paris, j’ai peu de chances de décrocher une médaille, mais je vais essayer d’atteindre la demi-finale ou peut-être la finale. »

    Porter un message universel aux JO

    Ce qui serait un bel accomplissement pour son pays : Israël, explique Adam. « D’abord, oui, je suis israélien. Ensuite, je suis russe et arabe. Ma mère est originaire de ce qu’on appelait autrefois l’Union soviétique. Et mon père est originaire du village arabe de Fureidis, près d’Haïfa. Si on veut me définir par ma religion, je dirais que la religion m’importe peu. Je coche toutes les cases pour être juif. J’ai célébré ma Bar-Mitsvah. Mais je pourrais tout aussi bien être musulman si je le voulais. En vrai, ça m’est égal. »

    Adam parle anglais, hébreu, russe, un peu arabe. Alors, sa mission au-delà du sport lors de ces Jeux olympiques : porter un message universel de paix. « J’incarne une multitude de symboles. Un symbole d’unité. Comment les gens à l’étranger réagiront lorsqu’ils apprendront que je suis arabe ? Je pense qu’ils seront surpris, parce qu’ils ne connaissent pas notre réalité ici. Et ils ignorent que les Arabes peuvent représenter Israël aux JO. Donc j’espère incarner le changement. Les êtres humains devraient vivre en paix. Et si je peux ajouter une pierre à l’édifice, en contribuant au bonheur des gens, on s’en portera tous mieux. »

    Suivez les Jeux olympiques 2024 sur RFI

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