• L'aviron aux JO 2024, une «revanche personnelle» pour la Tunisienne Khadija Krimi
    Jul 25 2024

    Vingt-six athlètes tunisiens sont en lice pour les JO 2024, la moitié sont des femmes et une en particulier se démarque par sa détermination. Khadija Krimi, 28 ans, dispute les épreuves d’aviron couple poids légers avec sa coéquipière Selma Dhaouadi, qui s’entraîne en France. Pour ses troisièmes Jeux olympiques, Khadija Krimi mise sur sa maturité sportive et sa résilience. Notre correspondante en Tunisie l'a rencontrée.

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  • JO 2024: Rocio Sanchez Moccia, capitaine de l'équipe argentine de hockey sur gazon, en route vers Paris
    Jul 24 2024

    Au pays de Maradona, un autre sport que le football est aussi très populaire, surtout chez les femmes et les enfants : le hockey sur gazon. Rocio Sanchez Moccia est la porte-drapeau de la délégation argentine, lors de la cérémonie d’ouverture des JO. Cette athlète de 35 ans est la capitaine de l’équipe féminine de hockey sur gazon, surnommée les Lionnes. Ce sera cette année sa quatrième participation à des Jeux olympiques et, avec son équipe, elle affiche déjà un beau palmarès, avec deux médailles d’argent décrochées en 2012 à Londres et en 2020 à Tokyo. Un portrait signé par notre correspondante à Buenos Aires.

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  • JO 2024: Noah Lyles, d'une enfance difficile à un «showman» de l'athlétisme
    Jul 23 2024

    Il est l'une des stars annoncées des Jeux olympiques de Paris, et Noah Lyles compte bien profiter de ces Jeux pour assumer totalement son statut de nouvelle star mondiale de l'athlétisme. Sprinteur hors pair, grand fan d'Usain Bolt, l'États-Unien vise quatre titres olympiques au Stade de France, notamment celui du 100 mètres, la distance-reine.

    Lorsqu'il est sur la piste, on ne voit souvent que lui, alors quand Noah Lyles a déclaré forfait pour le meeting de Monaco le 12 juillet dernier, il a déçu beaucoup de monde, à commencer par le Français Ryan Zeze : « C'est vrai, je n'ai jamais couru contre lui. Malheureusement, il n'était pas là, c'est comme ça, c'est le jeu. » Ryan Zeze est motivé : « C'est le champion du monde, donc on veut toujours se confronter au plus fort ! »

    Champion du monde sur 100 et 200 mètres à Budapest l'an dernier, Lyles épate même ses plus féroces rivaux. Le Botswanais Letsile Tebogo, son dauphin sur la distance-reine l'an dernier, préfère le voir comme une source de motivation : « Je ne peux pas trop commenter son absence. Je sais juste qu'il m'impressionnera toujours, même si ça ne m'empêchera pas de tenter de le battre. » À Budapest, Tebogo avait qualifié Noah Lyles de génie : « On ne peut pas vraiment parler de rival. Sur la piste, je n'ai que des amis, c'est comme ça que vous pouvez nous définir. »

    Noah Lyles, un athlète au départ encore perfectible, mais qui compte déjà six titres de champion du monde.

    Noah Lyles, un homme à la personnalité extravertie

    Fan inconditionnel d'Usain Bolt, pour l'athlète, tout est un spectacle : il n'hésite pas à se moquer de ses adversaires et, en dehors de la piste, il se revendique artiste, il dessine et il rappe.

    Ce n'est pas un hasard si Netflix en a fait l'un des héros de sa toute nouvelle série sur le sprint. Téo Andant est spécialiste du 400 mètres et grand fan du personnage : « Je trouve qu'il tire l'athlétisme vers le haut. Le fait d'essayer un peu de "NBAriser" l'athlétisme, je trouve que c'est pas mal. Ça attire l'œil donc c'est cool. »

    À Londres, pour le dernier meeting avant les Jeux, Lyles a couru cette fois en 9 secondes et 81 centièmes, son record personnel qui lui permet de ne rêver que de titres olympiques. Le Floridien s'en remet à la foi, mais à 27 ans, il n'a jamais été aussi rapide : « C'est pour ça que je prie, pour ce genre de moment, pour être le numéro un et ne penser à rien d'autre. Croyez-moi, je serai là à Paris, pour que ce moment se produise. »

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    D'enfant asthmatique et dépressif à champion du monde

    La pression des Jeux semble galvaniser Noah Lyles et s'il triomphe à Paris, ce serait une belle revanche sur la vie : à six ans, il était un enfant asthmatique qui a enchaîné les hospitalisations. Dyslexique, il a également vécu plusieurs épisodes dépressifs qu'il a évoqués dans un documentaire produit par la télévision américaine.

    L'an dernier, à Budapest, il assumait totalement ses fragilités : « Je veux que les gens qui regardent le documentaire puissent se dire : "Oh Noah Lyles, il est cool dans la vie, pas seulement sur la piste. Il peut être une inspiration… Ce n’est pas qu’un gars qui court vite, il a aussi une super personnalité !" »

    Il faudra scruter ses entrées sur la piste du Stade de France, où il pourrait remporter quatre titres olympiques. S'il réussit son pari, Noah entrera dans la légende de son sport et sera le digne successeur d'Usain Bolt.

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  • JO 2024: Adam Maraana, un «symbole d’unité» à Paris
    Jul 22 2024

    C’est le premier citoyen arabe-israélien à se qualifier pour les Jeux olympiques depuis 1976. Et dans un pays où tout est politique, Adam Maraana, jeune nageur qui a des racines palestiniennes par son père et des origines juives par sa mère, refuse d’être identifié par son ethnie ou sa religion. Rencontre dans sa ville d'Haïfa, avant son départ pour Paris.

    De notre correspondant à Jérusalem,

    Il a fait son meilleur chrono de la saison lors des qualifications pour les JO, et il arrache son ticket pour Paris. Adam Maraana a 20 ans. « Ce sont mes premiers Jeux olympiques, et c’est un rêve qui se réalise. C’était mon objectif, mais un mois avant les qualifications, j’étais encore loin », relève le nageur.

    À ce moment-là, il fait son 100 mètres dos en 54 secondes 6 centièmes. Finalement, Adam améliore son chrono et se qualifie en 53 secondes 6. « Gagner une seconde en natation, c’est vraiment dur. Et le faire en un mois, ça l’est encore plus. Mais j’ai montré à tout le monde que c’était possible. Pour se qualifier, il fallait passer en dessous des 53 secondes et 74 centièmes ». Malgré sa prouesse, le jeune homme reste humble : « Je suis réaliste, durant ces Jeux de Paris, j’ai peu de chances de décrocher une médaille, mais je vais essayer d’atteindre la demi-finale ou peut-être la finale. »

    Porter un message universel aux JO

    Ce qui serait un bel accomplissement pour son pays : Israël, explique Adam. « D’abord, oui, je suis israélien. Ensuite, je suis russe et arabe. Ma mère est originaire de ce qu’on appelait autrefois l’Union soviétique. Et mon père est originaire du village arabe de Fureidis, près d’Haïfa. Si on veut me définir par ma religion, je dirais que la religion m’importe peu. Je coche toutes les cases pour être juif. J’ai célébré ma Bar-Mitsvah. Mais je pourrais tout aussi bien être musulman si je le voulais. En vrai, ça m’est égal. »

    Adam parle anglais, hébreu, russe, un peu arabe. Alors, sa mission au-delà du sport lors de ces Jeux olympiques : porter un message universel de paix. « J’incarne une multitude de symboles. Un symbole d’unité. Comment les gens à l’étranger réagiront lorsqu’ils apprendront que je suis arabe ? Je pense qu’ils seront surpris, parce qu’ils ne connaissent pas notre réalité ici. Et ils ignorent que les Arabes peuvent représenter Israël aux JO. Donc j’espère incarner le changement. Les êtres humains devraient vivre en paix. Et si je peux ajouter une pierre à l’édifice, en contribuant au bonheur des gens, on s’en portera tous mieux. »

    Suivez les Jeux olympiques 2024 sur RFI

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  • JO 2024: portrait de la prometteuse Dominique Malonga, jeune prodige du basket
    Jul 21 2024

    Gros plan sur une prodige du basket français, Dominique Malonga. La joueuse de l'ASVEL (près de Lyon) est la benjamine des Bleues, mais avec un énorme potentiel et son 1,98m incite vite à la comparaison avec le plus célèbre géant de l'équipe masculine, Victor Wembanyama.

    Il y a de quoi s'enthousiasmer comme le font ses coéquipières lorsque Dominique Malonga claque un dunk à l'entrainement. Rarissimes sont les joueuses à maîtriser ce geste spectaculaire qui consiste à smasher le ballon dans le cercle. À l'image de cette action, « la pivot » d'à peine 18 ans aborde cet immense rendez-vous avec ambition et sans aucun complexe. « Je peux faire les Jeux olympiques à la maison, ça arrive une fois dans une vie ou bien peut-être jamais. Donc, je vais vraiment prendre cette opportunité et tout donner pour réaliser ce rêve, l’âge, c'est juste un chiffre ».

    On ne parle pas d'âge non plus au sélectionneur, Jean-Aimé Toupane : « L’âge ce n'est plus un critère, j'ai la même exigence avec elle qu'avec les autres ». Et cette géante d'1,98 mètre a beaucoup à donner à cette équipe de France. « Je joue, tout simplement, et je prends ce qui est à prendre et je donne ce que j'ai à donner ». Une joueuse ​​​​​« qui a un profil bien à part, très athlétique, qui bouge bien sur le terrain, on a vu la saison qu’elle a faite », ajoute son entraineur.

    La plus grande, mais la plus jeune de son équipe

    « Cette année, elle a montré de belles choses » qui lui ont valu le trophée de meilleur espoir du championnat de France et qui n'ont pas échappé à la meneuse des Bleues, Marine Fauthoux : « Personne ne doutait qu'elle était capable de faire ce genre de performance et on est très contentes de l'avoir avec nous en équipe de France ».

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    Dominique Malonga est à la fois la plus jeune et la plus grande de cette équipe, comme un certain Victor Wembanyama chez les garçons. Alors forcément, la comparaison entre les deux surdoués revient de plus en plus : « C’est déjà beaucoup de fierté, beaucoup d'honneur d'être comparé à lui. Maintenant, je suis Dominique Malonga sur le terrain et je joue comme Dominique Malonga. J’avais 12-13 ans et lui venait de rentrer au lycée, et on s'est rencontré dans un playground par hasard, se rappelle la basketteuse. On a fait un basket comme ça… Total hasard ! »

    « On peut dire que je suis née sur le terrain »

    Tout sauf un hasard, en revanche, l'attrait de Dominique Malonga pour le basket dès le plus jeune âge du côté de Yaoundé. Ses deux parents ont joué à un haut niveau. Sa mère, Agathe Nindjem-Yolemp, a porté le maillot du Cameroun : « Ma mère, pour la petite histoire, a joué avec moi jusqu'à ce que j'ai cinq mois dans son ventre. On peut dire que je suis née sur le terrain. Je suis née au Cameroun et j'ai grandi là-bas. Je suis venue en France, j'avais 10 ans, c'est là-bas que j'ai fait mes premiers pas sur les terrains aussi, j'ai appris à jouer au basket là-bas, dans l’académie que ma mère a fondée. Je compte bien rendre tout ce que le Cameroun m'a donné. En tout cas, il occupe une grande place ».

    C'est donc avec une mentalité de lionne que la jeune prodige aborde ces Jeux olympiques, à l'image de son plus beau souvenir de l'événement en 2021 : « Je pense au contre de Nico Batum qui s’est donné de toutes ses tripes jusqu'au dernier moment, jusqu’à la dernière seconde, car ce n'est jamais perdu. C’est un souvenir qui m’a marqué ».

    Marqué le contre de Nicolas Batum en demi-finale à Tokyo, sans doute l'action la plus légendaire de l'histoire du basket français avant, peut-être un jour, un dunk de Dominique Malonga.

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  • JO 2024: double convocation olympique et paralympique pour l'athlète handisport Bruna Alexandre
    Jul 20 2024

    L'athlète brésilienne Bruna Alexandre est concernée à double titre par les Jeux cet été. Elle est la première athlète paralympique de son pays à avoir été convoquée aussi pour les Jeux olympiques ! La joueuse de tennis de table a été amputée du bras droit quasiment à la naissance. Mais devant une table, ça ne se voit vraiment pas. RFI l’a rencontrée au centre d’entrainement paralympique, à São Paulo.

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  • JO 2024: le rêve olympique des malgaches Laura Rasoanaivo Razafy et Rosina Randafiarison
    Jul 19 2024

    Direction Madagascar pour une double rencontre. Laura Rasoanaivo Razafy, 20 ans, est judokate, Rosina Randafiarison, 24 ans, est haltérophile. Toutes les deux rêvaient depuis longtemps d'aller aux JO en se qualifiant, et non en étant invitées. Elles ont bien obtenu leurs places grâce à leurs performances, leurs efforts et leurs sacrifices. Et avant de s'envoler pour la France, elles ont ouvert les portes de leur salle d'entraînement à RFI.

    De notre correspondante à Magadascar,

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  • JO 2024: Brigitte Mbabi, fierté de la boxe féminine en RDC, déterminée à faire partie de l’histoire des Jeux
    Jul 18 2024

    À 22 ans, la boxeuse congolaise fait partie des trois qualifiés du pays dans cette discipline. Brigitte Mbabi a obtenu son billet dans la catégorie des moins de 66 kg lors du dernier tournoi mondial de qualification à Bangkok, début juin. Une grande première pour cette native de Lubumbashi qui travaillait encore d'arrache-pied ces derniers jours avant d'arriver au village olympique.

    Reportage de notre correspondant à Lubumbashi,Pascal Mwangala

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