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  • Faire ce qu’on aime
    Dec 17 2023

    Richard Alcamo a toujours voulu un métier où il se sert de ses dix doigts. L’objectif est atteint, avec son entreprise Van et Compagnie, il aménage des fourgonnettes pour les loisirs des particuliers ou à destination des professionnels et vit de sa passion.

    Il avait un goût pour le domaine de l’électronique et de l’électricité mais ne pensait pas devenir aménageur de vans. Richard Alcamo commence à travailler à 20 ans, dans la vente et la sécurité. Il atteint des postes à responsabilité dans la logistique, mais le salariat ne lui convient pas, « j’ai commencé à partir en burn-out » explique-t-il. Il démissionne, découvre l’aménagement de camping-car grâce à une formation de Pôle Emploi et se passionne pour cette activité. Au point de créer sa propre entreprise d’aménagement d’utilitaires, Van et Compagnie.

    Un double épanouissement

    Richard Alcamo exerce son travail autant pour lui que pour les autres : « Tant que je m'éclate et tant que le client est content, c'est tout ce qui compte », « On fait un camion Barbie, pas de soucis, moi je vais m’amuser ». Il se dévoue pour ses clients et se rend utile en confectionnant du sur-mesure : « Chaque personne est unique, mais un camping-car d’usine ne correspondra qu’à la moyenne du goût des Français ».

    De la détermination

    L’entrepreneuriat est pour Richard une façon de trouver du sens à son travail. On le sollicite aujourd’hui pour la qualité de ce qu’il produit. C’est avec de la ténacité qu’il crée son entreprise. Lorsqu’il commence à envisager de quitter le salariat, sa femme le pousse, et il ne lâchera plus l’idée d’entreprendre. Celle qui partage sa vie, partage également son aventure. C’est un risque, mais selon Richard « ne pas rester en mode sécurité fait partie intégrante de la détermination ».


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    16 mins
  • Quand une enfance difficile pousse à entreprendre sa vie
    Dec 10 2023

    À cinq ans Lamia Lahlou perd sa mère, deux ans plus tard, elle quitte l’Algérie avec son père pour la France. Rapidement, elle doit faire face à une situation familiale très compliquée. Dès son adolescence, elle va devoir se débrouiller seule. La nécessité de devenir indépendante apparaît alors comme une évidence.

    Petite, elle pensait déjà que « la vie était trop courte et qu’il fallait que tout se passe bien ». Pourtant tout ne s’est pas bien passé dans la vie de Lamia Lahlou. Née en Algérie, elle arrive en France à sept ans, après avoir perdu sa mère deux ans plus tôt. À 14 ans, alors que son père est bloqué dans son pays d’origine, sa belle-mère la met à la porte. Pendant le reste de sa scolarité, elle bataille pour trouver des hébergements, chez des proches ou ailleurs. Cette situation très dure a été source de résilience. Plutôt que de penser que « le sort s’acharne sur elle » elle a voulu trouver « le sens de sa vie sur Terre ».

    Aux sources de la détermination

    Étudier apparaît comme la solution la plus évidente pour atteindre une liberté financière. Elle applique son plan, après avoir passé un BTS en management des unités commerciales, elle ouvre un studio de musique à Lyon. Pendant trois ans ce sera une expérience très formatrice pour la jeune entrepreneuse : « j’ai mis 36 casquettes et je n’aurais jamais pu faire ça ailleurs »
    affirme-t-elle. Mais elle finit par se heurter à des opposants « la mafia menaçait de fermer le studio, venait tous les jours casser les vitres et volait les clients à la sortie ». Fatiguée de cette situation, Lamia met fin à l’aventure. Elle renoue alors avec l’envie d’aider les autres. « La détermination c’est avoir un objectif en tête et ne pas se laisser dépasser par ses peurs », assure-t-elle.

    Entreprendre pour soutenir

    « Je vais aider les autres comme j’ai pu être aidée », cette pensée est le leitmotiv de Lamia. Elle a commencé à être un soutien auprès de son père pour qui elle devient aidante avant qu’il ne décède d’une maladie grave. Cette dévotion la suit depuis longtemps, à l’école ou en entreprise, explique celle qui a « toujours voulu défendre les droits de tout le monde ». Devenir entrepreneuse se révèle comme le meilleur moyen pour Lamia de mettre en avant ses valeurs et être en accord avec elle-même. Elle associe cette aspiration à la solidarité avec sa curiosité pour les comportements humains en devenant coach en prise de parole. Aujourd’hui, sa plus belle victoire est de voir différentes personnes « s’épanouir et délivrer des messages impactants ».


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    15 mins
  • Entreprendre pour solutionner
    Dec 3 2023

    D’Enactus aux Déterminés, Taha-Amine El-Waqoudi a toujours su s’entourer pour mener son aventure entrepreneuriale. Aux travers de ses voyages son envie de créer des entreprises ne fait que s’accentuer. Il veut fournir des solutions pour subvenir aux besoins de différentes populations. Aujourd’hui, avec sa société Ubinair, il aide les startupers à développer des MVP (Produit Minimum Viable).

    Venu d’une famille d’enseignants, Taha-Amine El-Waqoudi débute également sa carrière professionnelle dans cette branche. Mais il est rapidement rattrapé par l’envie d’entreprendre. Selon lui, l’entrepreneuriat présente des points communs avec son ancien métier : « L’objectif en tant qu’enseignant comme en tant qu’entrepreneur est d’apporter de la valeur. » Sa rencontre avec l’entrepreneuriat social, Taha-Amine la doit à l’association Enactus. Encore étudiant à l’époque, elle lui permet de partir à la rencontre des populations des montagnes de l’Atlas pour faire du « need assessment ». Il développe alors des chauffages à base d’argile à destination des populations locales. Ces aventures-là ont construit sa manière de faire du business.


    L’entrepreneuriat comme une aventure

    Taha-Amine El-Waqoudi raconte qu’il s’est « toujours imaginé en tant qu’aventurier ». Entrepreneur, ce n’est pas si éloigné. Chacun de ses projets est une nouvelle aventure. Ses
    expériences professionnelles en France, au Vietnam ou en Indonésie l’ont nourri. Elles lui ont permis de mieux savoir ce qu’il voulait faire ou ne pas faire et l’ont poussé à « scaler ses entreprises à l’international ». Cinq fois ses projets l’ont mené à l’échec, et avant de pérenniser le sixième, Ubinair, avec son frère et associé ils sont devenus « les rois du pivot ». En tout ils en ont effectué une dizaine.

    Faire des solutions un business

    Avec Ubinair, Taha-Amine et son frère soutiennent les start-ups « qui n’ont pas de background technique » et les aide à développer des MVP (Produit Minimum Viable). Seules 0,03 % des
    personnes dans le monde savent coder, ce qui laisse un potentiel énorme pour apporter des compétences informatiques à des entrepreneurs. Apporter des solutions, c’est ce qui a initialement poussé le jeune dirigeant à créer ses entreprises. Résoudre « de vraie problématiques » est devenu sa source de détermination.


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    17 mins
  • Du Liban à la France, quand la double culture amène à l’entrepreneuriat
    Nov 26 2023

    C’est l’ensemble de son histoire personnelle qui a mené Cynthia Kasparian à l’entrepreneuriat. Libanaise d’origine, elle stoppe son activité de cinéaste, lors de la naissance de sa fille. Confrontée à des difficultés pour lui transmettre l’arabe, Cynthia fonde Hikayat, une entreprise qui fabrique des jeux éducatifs pour apprendre cette langue.


    Cynthia Kasparian a grandi au Liban et évolue aujourd’hui entre deux cultures. « J’ai un tiers de ma vie en France, deux tiers au Liban » confie-t-elle. En arrivant en France à l’âge de 24 ans, Cynthia Kasparian doit « réétudier les codes sociaux, trouver et garder sa place », sans pour autant abandonner sa culture libanaise. Et cette double identité qu’elle se construit sera à l’origine de son projet entrepreneurial. L’explosion du port de Beyrouth en 2020 entraîne « la mort d’une part de son histoire ». Elle compense aujourd’hui ce sentiment avec la création de son entreprise, qui fait vivre sa culture.

    L’entrepreneuriat, vecteur de transmission

    À la naissance de sa fille, Cynthia décide de faire une pause dans son activité de cinéaste. Alors qu’elle tient à parler à sa fille en arabe, celle-ci se confronte à des blocages dans l’apprentissage de la langue. La jeune maman comprend que sa fille a « besoin de rêver, de jouer et de rire en arabe » et pas seulement en français lorsqu’elle est avec ses amis. C’est à partir de ce constat, qu’elle aura l’idée du concept d’Hikayat, un jeu qui accompagne les enfants « de la découverte jusqu’à l’acquisition » de la langue arabe. Sa fille en est la « première testeuse » : un puzzle en bois dont chaque pièce est une lettre de l’alphabet arabe. Cynthia explique vouloir faire des « jeux à multi-usages ». Le puzzle peut par exemple devenir un jeu de construction.

    L’importance de la communication


    La transmission et la communication sont donc au cœur de son projet entrepreneurial. Des valeurs qui ont toujours été au coeur de ses activités professionnelles. C’est pour cela que réaliser des films lui a vite paru évident : « à travers des images et des sons, j'arrivais à exprimer ce qu’il y avait au plus profond de moi ». Son poste de coordinatrice Île-de-France au sein du collectif des Déterminés participe également de ça : « je suis persuadée, depuis mon expérience avec les Déterminés, que c'est dans l'échange du groupe qu'on évolue le mieux. » affirme-t-elle.


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    15 mins
  • La passion, moteur de la détermination
    Nov 19 2023

    Le futur, il en avait peur, pourtant, aujourd’hui il ne craint plus d’échouer pour rebondir. Kévin Moison est le fond ateur de Frakihabara , la première plateforme de recrutement dans le domaine de la pop culture asiatique. Ce sont les échecs qui ont fait de son entreprise
    ce qu’elle est désormais.

    Après avoir vu ses parents galérer dans des professions qu’ils n’aimaient pas forcément, Kévin a longtemps repoussé son entrée dans le monde du travail. Aucune voie ne lui semblait vraiment satisfaisante. Finalement, il décide d’écouter son besoin de vivre de sa passion et son envie de liberté en se lançant dans l’entrepreneuriat. C’est l’univers du manga qui l’inspire. Il lance un média autour de l’actualité du manga, qui deviendra, après plusieurs pivots, une plateforme de recrutement dans le domaine de la pop culture asiatique, Frakihabara.


    Savoir pivoter pour évoluer

    Kévin Moison n’a cessé d’adapter son projet lorsqu’il se rendait compte qu’il se
    dirigeait vers l’échec. Initialement, c’était un média autour de l’actualité du manga. Un business chronophage dans un milieu ultra concurrentiel. Il pivote alors vers un modèle de marketplace, mais ne parvient pas à la rentabilité. Après un break, Kévin finit par se convaincre que « le site internet, c’est cool mais qu’il va falloir le jeter ». Après environ « 9 pivots » comme celui-là, sa start-up devient un média d’orientation autour des métiers du manga et se transforme en une solution de recrutement de la pop culture asiatique, Frakihabara.


    Mettre sa passion à profit


    Kévin a toujours voulu « choisir la grande passion qui va diriger sa vie ». Entre le foot, les tableaux Excel et les mangas, c’est la dernière qu’il met toujours au centre de son activité. Cette passion a été son moteur pour continuer face aux échecs, faute de quoi il « aurait abandonné au bout de deux mois ». Ce qui le pousse c’est aussi de penser que son projet peut
    permettre à d’autres de vivre de leur passion, et que quelqu’un pourra peut-être « accompagner le One Piece de demain » grâce à lui.


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  • Entreprendre pour être en accord avec ses valeurs
    Nov 12 2023

    Pour Laurie Emelin, être en accord avec ses valeurs dans le cadre de son travail est essentiel. Le moyen le plus simple pour elle d’atteindre cet objectif : monter sa propre entreprise. Elle est aujourd’hui à la tête de Simone Déménage, une start-up qui accompagne les seniors dans leur déménagement.

    « Le déménagement de mon papa était très compliqué pour moi. Et vous avez réussi à m'accompagner du mieux que vous pouviez. » C’est pour avoir des retours comme celui-là de la part de ses clients que Laurie Emelin se lève le matin. Avec son amie Marion, elles voulaient créer une entreprise à impact social. Simone Déménage marque le succès de leur ambition. Avec leur start-up, les deux entrepreneuses font du « déménagement humain ». Elles accompagnent les seniors dans leur changement de logement sur le plan logistique et émotionnel.

    Accorder ses valeurs avec son travail

    L’humain, c’est ce qui anime Laurie Emelin depuis toujours. « Curieuse des gens », elle s’est
    rapidement tournée vers les ressources humaines. Un choix évident, mais qui l’a rapidement
    déçue. L’entreprise pour laquelle elle travaille à ses débuts lui demande de recruter « uniquement des personnes qui viennent des cinq meilleures écoles ». Une règle qui n’est pas vraiment en accord avec les valeurs de diversité qu’elle porte. Elle décide de quitter son job et de créer sa propre entreprise qui porte son éthique et « ses règles du jeu ».

    Collaborer avec son amie, c’est possible

    Cela fait un an et demi que Laurie a lancé Simone avec son amie Marion. Pas question que leur aventure entrepreneuriale ne mette en péril leur relation : leur règle est de faire « passer l’amitié avant ». Mais pour le moment, elles ont réussi à trouver un équilibre en se répartissant la charge de travail. Cette association leur permet aussi d’éviter la solitude de l’entrepreneure. Lorsque l’une des deux se trouve dans une situation stressante, elles peuvent compter sur l’autre afin de relativiser et avancer : « On arrive à se donner une énergie mutuelle, qui nous rend beaucoup plus fortes », conclut-elle.


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    15 mins
  • Data et expérience, le match parfait
    Nov 5 2023

    Alexandre Issaka est un entrepreneur qui a puisé dans son expérience personnelle et ses voyages à l’étranger pour nourrir ses projets. Il est aujourd’hui le fondateur de No Clash, solution hybride qui promeut le lien social au travail.  

    Natif d’Alsace, Alexandre Issaka grandit également en Guadeloupe, avant des poursuivre des études de commerce, à Nancy puis à Singapour avant de rejoindre l’ESSEC Business School. Fort de ses expériences à l’étranger, il gagne en ouverture d’esprit. « Ça m'a appris quelque part déjà à accepter ma différence, puisqu’être étranger quelque part, c'est aussi un bon moyen de pouvoir accepter l'étranger simplement. » Aujourd’hui, c’est là-dedans qu’il va puiser son inspiration, en allant se ressourcer « à l'autre bout du monde » ou « simplement dans la forêt ». 


    Quête de sens  


    Arrivé à Paris, il travaille à la direction Europe de General Electric. « C'est là que j'ai peut-être essayé de devenir entrepreneur », déclare-t-il. Il se dit bien chez General Electric, mais il manque le « pourquoi » de son action et c'est ce qu’il est allé chercher en entreprenant. « La motivation, c'est de donner du sens à son activité. » 


    Il monte un premier projet de startup dans la presse audio. Il souhaite s’attaquer à l'asymétrie d'information, sujet qui lui tient à cœur : « Je viens d'un quartier plutôt populaire, je trouve cela
    injuste de voir mes amis d'enfance, intelligents, incapables de saisir des opportunités parce qu’elles ne se présentent pas à eux ou parce qu’ils n’ont pas connaissance de leur existence. » Il veut démocratiser l’information en transformant des articles de presse écrite en podcasts audios… mais sans doute trop tôt. Les technologies text-to-speech n’étaient pas aussi performantes qu’aujourd’hui et de mauvaises approches méthodiques finissent par couler le projet.  


    Rebond à l’étranger et rencontres décisives  


    C’est en déménageant à nouveau qu’il rebondit. Il intègre l’incubateur Factory Berlin et se forme pendant un an et demi : mutualiser ses besoins, prendre la parole, faire des économies, comprendre comment gérer ses transactions… Il se fond dans l'écosystème blockchain berlinois, avant de rejoindre Scout24, « leboncoin allemand », pour déployer le SI Achat sous la directive de son ancien boss, lui aussi installé à Berlin. Ce pas dans la porte du conseil lui permet ensuite d’intégrer un cabinet parisien.  


    Puis arrive la crise de la Covid et Alexandre prend conscience de la valeur de ses conseils : « Je voyais bien le prix que payaient les clients à mon cabinet pour mes interventions. Et là, cette
    petite voie d'entreprendre s'est remise à sonner très fort et avec elle un lieu. Il fallait un lieu pour entreprendre et puis j'ai commencé à chercher finalement les différentes villes. » Il s’installe alors à Nantes et fait la rencontre Vincent Trapinaud lors d’un évènement. Ils échangent régulièrement et finissent par s’entendre sur une vision commune. « On a une vraie volonté de transformer les choses en profondeur et ça s'est fait assez naturellement. » Ils créent No Clash, un système basé sur un logiciel SAS accessible en ligne, qui détermine un « synergie score » pour former les meilleures équipes selon les attitudes des collaborateurs. Ce
    fonctionnement ludique et data-driven fonctionne à l’aide de tutoriels. L’objectif est clair : faire de la diversité, dont ils sont tous deux issus, une force pour les entreprises.  

     

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  • Engagée pour le bien-manger
    Oct 29 2023

    Géraldine O’Neill est une gourmande, passionnée par le monde végétal et par l’entrepreneuriat. Elle a naturellement mis l’alimentation au cœur de ses projets, en France et aux États-Unis. Aujourd’hui, elle est la fondatrice de Natural 5, une marque de super-aliments locaux.


    C’est d’abord au retour d’un voyage en Thaïlande, en 2005, qu’elle décide de créer sa première entreprise, Wok And Roll avec l’intention de permettre aux travailleurs de manger équilibré entre midi et deux. L’idée de monter un wok est à l’époque novatrice en France. Mais finalement elle décide de rejoindre l’une de ses amies, aux États-Unis, pour l’aider à construire son projet de pâtisserie. Elle est fascinée par la facilité avec laquelle on entreprend outre-Atlantique : « on a très vite eu 140 000 dollars de subvention » se souvient-elle.


    Retour aux sources


    Sa pâtisserie lui a appris la résilience : « C'est très physique, il faut manager, il faut nettoyer, il faut satisfaire les clients insatisfaits », tout en « gardant le sourire ». Alors que les projets de vie des deux associées s’éloignent, le business est revendu. De retour en France, l’envie de commencer une nouvelle aventure entrepreneuriale la taraude. Elle se tourne alors vers sa passion de toujours, la biologie. « Je suis intéressée par les plantes et les animaux depuis que je suis à quatre pattes. » explique Géraldine. Elle lance donc Natural 5, une marque de super aliments locaux. Les problèmes de santé de son fils l’ont également poussée à développer une gamme de recettes dédiées aux plus petits.


    La solitude de l’entrepreneur


    « J'ai toujours eu l'idée de créer ma propre entreprise depuis l'adolescence. En fait, j'ai plein d'idées qui émergent. Aujourd'hui, c'est Natural 5, mais je suis passée par plein d'idées d'entreprises qui finalement n'ont pas forcément émergé », raconte Géraldine O’Neill. Après l’échec de son aventure américaine, elle dirige seule sa nouvelle entreprise. Mais elle ne ferme pas la porte à une nouvelle association. Le risque avec la solitude, « ça peut être la déprime. En fait, tous les jours, on a à gérer des problèmes : l’entrepreneuriat, ce n'est que des galères, mais au quotidien, c'est lunaire ». C’est donc naturellement qu’elle s’est tournée vers les incubateurs : « J’ai la chance grâce à eux, d'avoir été accompagnée par des experts, des coachs. Pouvoir faire des feedbacks, se sentir soutenue, sentir aussi que son entreprise a de la valeur, que ça fait écho auprès de personnes, c'est très important », conclut-elle.


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